, Soldats d'infortune, op.cit, p.193
, , 2001.
, , 2012.
, Voir note 48
Il explique longuement que celui-ci a une vision traditionnelle et dépassée des tirailleurs sénégalais. La question, me semble-t-il, n'est pas principalement celle du paternalisme du lieutenant-colonel PELLOUX-PRAYER mais plutôt celle de savoir ce qui s'est passé ce soir là et les responsabilités des uns et des autres. Dit autrement : l'analyse de J.FARGETTAS sur les conceptions de ce commandant du CTTIC est admissible, voire intéressante, est très critique à l'égard du rapport de cet officier, et de cet officier luimême ,
, la réédition de son ouvrage Prisonniers de guerre « Indigènes ». Visages oubliés de la France occupée 68 l'historienne Armelle MABON revient sur le drame de
on peut écouter dans le film Oubliés et trahis -Les prisonniers de guerre coloniaux et nordafricains 69 , l'historienne fait référence à un rapport de la gendarmerie de Draguignan et à deux documents d'archives du ministère des Colonies 70 et écrit ceci : « Il est difficile de se faire une idée précise de cette journée du 19 août 1945 ,
, Or le présent travail de recherche sur les rapports militaires, les rapports de gendarmerie et sur la presse permet d'établir qu'il y a bien eu mort d'homme « imputable aux tirailleurs ». C'est là un fait incontestable, p.68
, , p.213, 2019.
,
, Je n'ai pas encore consulté ce rapport de gendarmerie, et je n'ai pas pu retrouver les deux autres documents cités aux ANOM d
, La recherche présentée ici ne lève pas toutes les obscurités sur ce qui s'est passé à Saint-Raphaël dans la soirée et la nuit du 19 août 1945
, Tout d'abord il apparaît que la colère et le ressentiment des tirailleurs qui se retrouvèrent au camp de Thiaroye fin novembre 1944 sont assez semblables à ceux des tirailleurs cantonnés à Fréjus/Saint-Raphaël durant l'été 1945. Ajoutons que ces derniers sont probablement informés du sort tragique de leurs camarades tués le 1 er décembre à Thiaroye. Par ailleurs, l'étude des événements de Saint-Raphaël permet de comprendre qu'il n'y a pas eu dans cette ville de répression sanglante, car la métropole n'était précisément pas le champ clos de la colonie où les autorités ont jugé qu'il en allait de la souveraineté de la France. De plus, mon hypothèse est qu'il n'y avait pas lors de l'affaire de Saint, Ma question de départ trouve un début de réponse
, Leur étude peut permettre de connaître un peu mieux comment s'est donnée la question nationale en France à ce moment-là
, question de l'empire colonial, question des ses habitants, inégaux entre eux
, qui étaient citoyens français, les tirailleurs sénégalais étaient des « sujets » -Que pensaient tous ces hommes à la fin de la deuxième guerre mondiale ? Quelles idées existaient à leur égard, Qu'ont vécu ces soldats de l'armée française qui n'étaient pas Français à part entière, les tirailleurs sénégalais ? -à l'exception des soldats originaires « des Quatre Communes du Sénégal
, Articles de presse parus après les événements du 19 août 1945 à Saint-Raphaël
, Articles le 21 et le 22 août 1945. --La Liberté de Nice et du Sud-Est : quotidien d'information du matin. Document hors d'usage, non consultable, Journal républicain d'information . BNF
,
Article le 22 août 1945. --Le Figaro. BNF, cote MICR D-13. Article le 21 août 1945, Combat : organe du Mouvement de libération française. BNF Gallica, vol.22, p.17746 ,
, ANOM : Archives nationales d'Outre