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Autre Publication Scientifique Année : 2019

Travail : n.m qui ne signifie pas torture

Franck Lebas

Résumé

Travail : n.m qui ne signifie pas torture L'enfer est, paraît-il, pavé de bonnes intentions. Mais en empruntant un chemin truffé d'intentions diaboliques, on diminue drastiquement ses chances d'atteindre le paradis. S'agissant des réflexions sur le monde du travail, il existe un pavé démoniaque dont tout le monde a entendu parler : le mot travail aurait pour étymologie le mot latin tripalium, un instrument de torture tout droit sorti de l'Antiquité. Conclusion hâtive : la souffrance au travail serait gravée dans les mots, et les masses laborieuses suppliciées pour toujours. Rassurons-nous, la réalité n'est pas noire à ce point ! Premièrement, les péripéties antiques ne scellent pas le destin de la langue française. Bien au contraire, la langue permet d'accompagner la vie et l'évolution des pratiques sociales et de la culture. Deuxièmement, et c'est peut-être le plus surprenant, cette étymologie « infernale » du mot travail a beau se trouver dans de nombreux dictionnaires, elle s'avère très probablement… fantaisiste.

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Linguistique
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Origine : Fichiers produits par l'(les) auteur(s)

Dates et versions

hal-02314406 , version 1 (21-10-2019)

Identifiants

  • HAL Id : hal-02314406 , version 1

Citer

Franck Lebas. Travail : n.m qui ne signifie pas torture. 2019, n°1, p. 16-17. ⟨hal-02314406⟩

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