Violence du discours chez Beckett
Résumé
Chez Beckett, la violence du discours passe par des voix de derrière : celles qui forcent à dire (“voix extorquée”), celles (anonymes) qui relèvent d’un déjà-dit (dialogisme interdiscursif), “soufflées” au sujet, ou encore des “voix chloroformées”, relevant de “l’ordre du discours” et de ses procédures de contrôle. Cette violence – liée à la dépossession du sujet de la maîtrise de son dire, et à la difficulté d’une subjectivation – est envisagée principalement dans L’Innommable et Comment c’est.