Les musiques obligatoires
Résumé
Il est question ici des musiques imposées aux citoyens dans les espaces urbains, métros, ascenseurs, salles d'attentes, etc. La question de la dés-esthétisation de la musique est convoquée. L'aggravation de ce phénomène semble être corrélée à l'électrification, au haut-parleur. On aborde finalement, en contraposée, la question du vide, et notamment du silence, ennemi de notre capitalisme pour lequel il n'est qu'un terrain à bâtir, une friche, un manque. On conclut en prônant une musique « bio », acoustique, non reproductible mécaniquement car non électrique (encore moins numérique), de même que les aliments bio sont souhaités sans OGM.