Du prologue (manuscrit) au discours préfaciel (imprimé : éléments de continuité et de rupture)
Résumé
L’"ars artificialiter scribendi" n’a pas révolutionné du jour au lendemain l’aspect et le contenu des livres. Cependant l’imprimeur ou le libraire, en tant que nouveaux acteurs dans le circuit de diffusion du livre, ont tenu à faire connaître leur « avis au lecteur ». À partir d’exemples tirés d’incunables et d’imprimés du 16e siècle, cette communication montre dans quelle mesure le discours préfaciel des imprimeurs/libraires a recyclé une partie du discours auctorial constitué en topique dans les prologues des manuscrits médiévaux, avant de développer des accents plus spécifiques.