, Un autre corpus est notamment analysé par Adrian Armstrong qui montre l'importance de la valeur documentaire de l'épitaphe, voir « Avatars d'un griffonage à succès : L'Épitaphe du duc Philippe de, Indépendamment du Jardin d'épitaphes, les informations de ce type expliquent en grande partie les notes manuscrites apposées aux oeuvres, pp.25-44, 2007.

P. Lacroix, Énigmes et découvertes bibliographiques, op. cit

C. , Celui que nous avons sous les yeux a été recueilli par un assez mauvais poète, Pierre du Pelletier, que Boileau a immortalisé dans ses satires [?] Quoi qu'il en soit, on remarque dans ce ramassis, fait sans ordre et sans mesure, une foule d'épitaphes intéressantes, composées par les poètes contemporains, Guillaume Colletet, Frenicle, Lamothe Le Vayer fils, Habert, et du Pelletier lui-même

P. Lacroix-songe, Bien après ces premières investigations, en 1866, il publie un mea culpa après un échange avec Eusèbe Castaigne : « Je m'étais trop pressé de rédiger la note précédente et j'avais fait fausse route. Quel est le bibliographe qui ne se trompe pas dix fois par jour ou par semaine ? » Le bibliothécaire détrompe donc le bibliophile en désignant Pierre Guillebaud comme le compilateur du recueil : « Religieux feuillant, lequel a composé et mis au jour un certain nombre d'ouvrages historiques sous le nom de dom Pierre de Saint-Romuald 34 ». La critique de ce collègue est donc publiée, elle aussi, dans le Bulletin du Bibliophile, toutefois accompagnée d'une lettre de Paul Lacroix à l'éditeur du Bulletin qui ne revient pas totalement sur son idée première : « Cependant je persiste à croire que ce dernier, dès cette première lecture à approfondir la question et encourage ses successeurs à poursuivre l'enquête : « L'analyse de ce curieux volume demanderait une étude approfondie ; bornons-nous à l'indiquer aux bibliographes futurs, qui le remettront peut-être en honneur dans l'intérêt de l'histoire, vol.33

À. La-suite-de and P. Lacroix, Le recueil divisé en deux parties avec deux pages de titre ne présente pas simplement une première partie latine puis son équivalent traduit en français, mais bien une autre section. La publication d'un Hortus par un homme religieux va de soi ; celle d'un jardin en vernaculaire par un poète est tout aussi cohérente. Il y aurait donc bien deux recueils et deux compilateurs ayant travaillé en deux temps distincts. La cohésion serait même assurée par le second qui, avec des renvois égrainés

, Les « écrits augmentés » qui en découlent méritent d'être confrontés à la subjectivité des différentes éditions et même des nombreux exemplaires

, L'étude des interventions -qu'elles soient éditoriales, lectoriales ou le fruit de l'ensemble des moyens médialogiques en charge d'assurer l'étude et la transmission de

. Ibid, Ce pseudonyme est un autre problème largement annoté dans les exemplaires, faisant de la question du compilateur une véritable obsession, p.102

, Il donne l'exemple des pièces page 317 et page 530, mais d'autres sont à relever

L. Jardin-d'épitaphes and O. , , p.484

, Les strates successives d'interventions, généralement ignorées, sont pourtant omniprésentes tant dans l'oeuvre abstraite, par sa construction, que dans le livre-objet, par sa modularité. Elles impliquent une perpétuelle reconstruction et même une co-construction du livre dont la lecture n'est pas même terminée une fois l'ouvrage fermé. La composante matérielle est pour lors à la fois circonstancielle et constitutive de l'oeuvre, l'oeuvre -permet d'apporter de nombreux renseignements et ainsi d'alimenter l'histoire post-auctoriale de l'oeuvre littéraire

. Paris, Bibliothèque de l'Arsenal ? Réserve

B. Paris and . François-mitterand, YC, vol.8824, p.8825

. ?-z-payen, , p.911

?. Ic-104,

. Paris, Bibliothèque Sainte-Geneviève ? 8Y, vol.661, issue.2, p.1805

. Londres, British Library ? 277.a.25. Édition 1666 : Paris, Bibliothèque François Mitterand

?. Yc, , vol.8826, p.8827

. ?-8z-payen,

?. Yc-, , p.10567, 10566.

B. Munich,

. Lyon, Bibliothèque municipale ? Rés, vol.389758, p.344317