A. , Détermination du secret chez les ministres du culte, le secret pastoral en droit canonique et en droit français, Droit et Morale dans le nouveau Code, L'Année canonique, p.273, 1984.

, Commune est la dignité des membres du fait de leur régénération dans le Christ ; commune la grâce d'adoption filiale ; commune la vocation à la perfection ; il n'y a qu'un salut, une espérance, une charité sans division. Il n'y a donc, Ep. IV, 5)

. Puy-montbrun-(b and . Du, Détermination du secret chez les ministres du culte, le secret pastoral en droit canonique et en droit français, p.274

L. Panizzolo-(f.), Principia quae Codicis Iuris Canonici recognitionem dirigant, citant également AA.VV, pp.77-85, 1969.

. Id, 209. 2.2. Les supérieurs et le for interne

, Précis de théologie morale catholique, p.250, 1958.

, Détermination du secret chez les ministres du culte, le secret pastoral en droit canonique et en droit français, op. cit. Du côté des moralistes, On consultera sur cette matière la thèse déjà évoquée de PUY-MONTBRUN (B. du)

(. H. Jone, Précis de théologie morale catholique, p.383

, Desclée de Brouwer, 1935, t. II, p. 820, n. 854 et sq. Sur le secret de la correspondance, on consultera particulièrement n. 856. de formation sacerdotales, et se justifie par le nécessaire contrôle de l'évêque sur la totalité de la formation de ses séminaristes, évitant ainsi l'anarchie dans la formation spirituelle et le risque qu'elle soit assurée par des prêtres non idoines ou préjudiciables pour une mission de cette importance 95 . Malgré tout, la liberté demeure, pour les séminaristes, de choisir un directeur librement, dès lors qu'il est approuvé par l'autorité compétente pour cette fonction 96 : Les séminaristes prendront l'habitude de s'approcher fréquemment du sacrement de pénitence et il est recommandé à chacun d'avoir, pour sa vie spirituelle

, De quels supérieurs est-il question dans le c. 630 ?

L. , en édictant les règles de prudence reprises en substance dans le c. 630, ne précisait ce qu'il entendait du terme « supérieur », auquel il était interdit d'entendre les confessions de ses sujets, et, parlà, il ne définissait pas la personnalité de ces « sujets ». C'est une amélioration notable du c. 630 que d'avoir apporté quelques éclaircisse-ments. La notion de « supérieur au for externe » n'est en effet pas toujours bien délimitée. Etre le supérieur du for externe, c'est être en mesure de dire : « Va ! » et d'être obéi. La notion de supériorat est vaste, et les figures en sont très variées dans la vie religieuse

, spirituel des séminaristes au for interne, de même que la mise en place et la coordination des différents exercices de piété et de la vie liturgique du séminaire" (Directives sur la préparation des éducateurs dans les séminaires, Enchiridion Vaticanum, vol.13, p.3227, 1996.

, peut-être affirmé, mutatis mutandis, du supérieur général d'une S.V.A. en charge de la formation de ses membres, et, si cette société comporte des prêtres, de ses clercs ou futurs clercs. Voir aussi le décret Perfectae Caritatis, n. 18 : « De même, les supérieurs ont le devoir de veiller au choix le meilleur et à la préparation sérieuse des directeurs

, qui ont, selon les constitutions, le pouvoir exécutif de gouvernement, jouissent de la faculté d'entendre les confessions de leurs propres sujets et des autres personnes qui résident jour et nuit dans la maison, restant sauves les dispositions du c. 630 § 4. Il est assez étonnant de constater que, d'une part, le droit commun refuse aux supérieurs le droit de confesser leurs sujets, et que, d'autre part, il précise qu'ils ont la faculté de le faire. GONÇALVES (B.), For interne et autorité, op. cit., p. 117, note 78, tout en citant à tort le c. 964 § 2 en lieu et place du c. 968 § 8, partage cet étonnement, et le résout en affirmant que le canon « veuille éviter que des religieux se trouvent à mauvais droit privé, les Supérieurs des instituts religieux cléricaux de droit pontifical ou des sociétés cléricales de vie apostolique de droit pontifical

». De-notre-côté and L. P. Gonçalves, Ce canon semble pourtant un peu redondant : le maître des novices, le supérieur d'un séminaire, leurs adjoints, les directeurs de tous types de maisons d'éducation, sont, sans l'ombre d'une hésitation, des supérieurs du for externe, et, sous ce rapport, ils rentrent sans difficulté dans la catégorie des supérieurs qu'évoque le c. 630. habituellement pas que les supérieurs du for externe entendent les confessions de leurs sujets, que néan-moins, en pleine liberté et spontanéité, ces derniers peuvent les solliciter

, 1-Le Modérateur suprême d'un institut sera désigné par une élection canonique selon les constitutions. 2-L'Evêque du siège principal préside à l'élection du supérieur du monastère autonome dont il s'agit au c. 615 et à celle du Modérateur suprême de l'institut de droit diocésain. 3-Les autres supérieurs seront constitués selon les constitutions ; toutefois, s'ils sont élus, ils seront confirmés par le Supérieur majeur compétent, mais s'ils sont nommés par un supérieur, vol.625

. J. Andrés-(d, Il ressort également de ce commentaire une hiérarchie : la discipline de la S.V.A. est de valeur moindre que l'usage et la liberté regardant le sacrement de pénitence : « La discipline de l'I.V.C. se situe en deçà de la liberté, mais elle doit être respectée dans l'exercice pratique et l'usage du sacrement. » 100 AA.VV., sous la dir, Los superiores religiosos de los religiosos : (I) estatuto común a todos los superiores, p.705

, directeurs de maisons d'éducation sont tous des formateurs de sujets qui, sont à des âges ou dans des situations préalables à des engagements et des choix de vie capitaux : choix d'un état de vie, décision de la profession religieuse, choix de la vie sacerdotale ou de l'engagement dans un I.V.C. ou une S.V.A 102 . L'importance de ces choix nécessite naturellement la connaissance la plus juste de ce qu'ils comportent, et c'est le rôle le plus immédiat des formateurs d'y pourvoir. Mais l'intrusion de ces derniers dans le for interne, particulièrement dans le cadre de la confession, constitue un double risque : vis-à-vis du sujet, sa liberté peut être oblitérée en tout ou partie, et rendre son choix hasardeux. Vis-à-vis du confesseur/supérieur, s'il est amené à donner son avis sur les aptitudes à entrer dans telle communauté, ou à embrasser tel état de vie, l'existence du secret de la confession, ou même d'un secret commis au cours d'un simple entretien, le place dans la position délicate que nous avons déjà mentionnée? C'est pourquoi existe aussi un c. 240 § 2, qui semble vouloir éviter ces situations, et réduit, par le fait même, le champ de la possibilité de confesser offerte aux supérieurs, Pourtant, il a semblé expédient au législateur de répéter ses prohibitions -et ses exceptions ! -dans le cadre du c. 985. En fait, plus qu'une répétition, ce canon ressemble plutôt à une insistance : maîtres de novices, recteurs de séminaires, vol.101

. Puisqu'en-vertu-de-sa-charge, il revient au supérieur de donner un avis, voire, pour le supérieur majeur, procéder effectivement à l'admission dans la société, à l'appel aux ordres sacrés, à l'incorporation, etc. il semble exclu que ces supérieurs soient, en raison de leur rôle et de leur responsabilité vis-à-vis de la société, en mesure de s'autoriser d'accéder à la demande

, Le canon 220 et les droits fondamentaux à la bonne réputation et à l'intimité, op. cit., p. 12 : « Les formateurs ne sont pas rendus inaptes à recevoir les confessions sacramentelles : la norme le leur interdit ad liceitatem, mais prévoit expressément que les élèves puissent leur demander de les entendre en confession, spontanément et dans des circonstances particulières, qu'ils sont à même d'apprécier. Cette disposition évitera en tout cas que les formateurs, Auquel sans aucun doute, s'ajoute le vice-recteur, qui, aux termes de la récente Ratio fundamentalis du 8 décembre 2016, n. 135, « doit posséder les qualités nécessaires dans le domaine de la formation

L. C. , 1361 du CIC/1917 excluait uniquement les confesseurs. De fait, c'est principalement le secret sacramentel qui justifie cette mesure. Mais, en vue de favoriser toujours plus la liberté interne des sujets, il a été jugé sage d'inclure les directeurs spirituels

, voir un supérieur majeur exclu d'une discussion sur l'appel aux ordres ou l'incorporation dans la S.V.A., et néanmoins devoir prendre une décision, sans que Mais, une fois encore, le « maître du jeu » demeure le sujet, libre de solliciter le ministère de la confession d'un prêtre, même s'il s'agit de son

, La réponse à cette question est en fat déterminée par la nature exacte du supérieur : un supérieur n'est dit tel qu'en raison de la présence corrélative d'un sujet de son supériorat, et un sujet n'est dit sujet qu'en raison de l'existence d'un supérieur, vol.106

, des soldats sous mes ordres, et je dis à l'un : « Va » et il va ; et à un autre : « Viens » et il vient ; et à mon serviteur : « Fais ceci

, Il en est de même dans la vie religieuse ou la vie des S.V.A. : le supérieur -du for externe -est celui qui a le pouvoir de dire « va ! » à quelqu'un, et d'être obéi parce cette personne lui est effectivement soumise par le droit. Le supérieur général est supérieur de tous, le provincial, des seuls membres de la province qui lui est commise, le supérieur local, de la maison qui lui est confiée. Sont également compris ceux qui exercent ce même pouvoir exécutif de manière vicaire Enfin, le chapitre général, personne juridique collégiale, est également titulaire du pouvoir exécutif dans la société, même s'il est exercé de manière collégiale et non personnelle, extraordinaire et non ordinaire, Ainsi était déterminée qu'il était le supérieur de certains soldats sur lesquels ses ordres étaient supposés avoir un effet

, une manière ou d'une autre, il utilise la science acquise par la confession

J. Beyer-(, Le droit de la vie consacrée : commentaire des canons 573-606, op. cit., p. 49-50, suggère que des raisons personnelles justifient cette demande éventuelle : le maître des novices était confesseur ou directeur spirituel du sujet avant qu'il ne devienne novice, psychologie tourmentée du novice qui préfère se tenir à un seul interlocuteur

. J. Andrés-(d, Los superiores religiosos de los religiosos : (III) estatuto común a todos los superiores, p.129