1660), gravure à l'eau-forte, dans LAGNIET, Recueil des plus illustres proverbes, ouvr. cité (estampe 32 du 2 e livre). La poule ne doit point chanter avant le coq : « proverbe qui signifie que la femme ne doit point parler avant son mari, ni usurper l'autorité qui lui est due ,
, éd. Hélène Moreau et André Tournon, p.213, 1616.
Besoigner : « Faire le déduit, caresser une femme comme Mars caressa Vénus, en bon français, 1718. ,
un homme fait la femme, lorsqu'il est lâche, oisif et efféminé, qu'il se délicate trop, 1718. ,
, BnF, n.a.f., ms. 12646, f o 508 r o -512 r o (farces rassemblées par Émile Picot), citations f o 509 r o et 512 r o ; cité, d'après la transcription de Picot, dans Jean-Claude MARGOLIN, « Charivari et mariage ridicule au temps de la Renaissance, Ung esbatement vulgairement nommé chalivary d'omme vieil qui se marie en femme ou fille jeune (XVI e siècle ?), pp.586-588, 1975.
, Pour désigner la « vilaine » infirmité dont est victime son mari, la femme recourt à la métaphore de la castration : le mâle « châtré », qui n'a « du tout point de couillon », c'est-à-dire de « testicules » (ou de « génitoires », comme disait le Recueil de 1566), est atteint de véritable impuissance mécanique 51 ; c'est à ce titre qu'il « n'es[t] pas digne d'avoir femme ». La même accusation d'impuissance
Avec tout l'ordre tenu en icelle, Lyon, « Par les trois Supposts, J. Koopmans et K, p.3, 1578. ,
, Recueil des sotties françaises, t. 1, éd. cit, pp.457-456
, Le verbe à l'impératif « sort [sors] » a été oublié par les éditeurs, p.15
Couillon de coq, couillon de bélier » (RICHELET, Dictionnaire français, 1680) ,
Qu'il en pensa perdre le souffle », mais sa femme « le poursuyv[it] de telle sorte Qu'il fut contrainct gaigner la porte, Luy disant : ?va, p.455 ,
, L'expression vié d'ase (« vit d'âne », en francoprovençal) se trouve dans Rabelais. À la fin du Prologue de Gargantua (1535), les « vietz d'azes » sont, par métonymie, les lecteurs, apostrophés affectueusement à l'aide de ce substantif grossier et flatteur
, « grand vietdaze » est l'épithète qu'utilise Jupiter pour qualifier Priape ithyphallique 52 . La femme du paumier reprend l'expression dans son emploi métonymique, mais pour réduire son époux à son membre honteusement défaillant
est l'impuissance masculine, en exhibant les coupables juchés à rebours sur un âne dont ils tiennent la queue en guise de bride. L'homme incapable de « chevaucher » sa femme est contraint de chevaucher un âne. La promenade à l'envers sur cet animal avantageusement doté par la nature, et symbole de la puissance sexuelle depuis l'Antiquité, figure la dévirilisation qui frappe le mâle, quand il est « faible » et « lâche », et que son vit d'âne est « foutu ,
, , pp.41-573
Origine des masques, mommeries, bernez et revennez ès jours gras de Caresmeprenant, menez sur l'âne à rebours et charivary, p.52, 1609. ,
, , p.193
, Recueil de la chevauchée, faicte en la ville de Lyon, ouvr. cité, pp.20-21
, Mythes et dieux des Germains. Essai d'interprétation comparative, pp.79-91, 1939.
Les rituels fondamentaux de la sexualité, chap. 1 : « La horde sauvage, pp.27-46, 1985. ,
, ch. 4 : « Le sacré de transgression : théorie de la fête, pp.155-149, 1939.
URL : https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-00652170
, Pierre PICART, Ces diablesses icy viennent troubler la feste (v. 1660), gravure au burin, dans Jacques LAGNIET, Recueil des plus illustres proverbes
, Réserve des livres rares, p.1746
Poule qui chante devant le coq (v. 1660), gravure à l'eauforte, dans LAGNIET ,