Réflexion sur la parité en Polynésie française

Sémir S. Al Wardi (1)

1 GDI - Gouvernance et développement insulaire

L’égalité homme-femme en politique n’a été reconnu que tardivement dans les démocraties. La France, par exemple, n’a instauré la parité qu’à la suite d’un long processus. Mais l’Océanie détient le triste record d’être la région du monde où les femmes sont les moins représentées dans la vie politique. Elles ne sont que faiblement présentes dans les assemblées et ne participent que peu aux prises de décisions. Si les femmes océaniennes font références aux recommandations des organisations internationales ou régionales, celles-ci ne s’imposent pas aux États souverains. En revanche, la parité a été imposée aux collectivités françaises d’Océanie par la France. C’est donc de « l’extérieur » que cette avancée politique est arrivée en Océanie française. Si ces collectivités ont le droit de décider de leurs propres normes grâce à la spécialité législative, il faut reconnaître que certaines décisions importantes, comme l’égalité homme-femme, n’aurait pas pu être imposée aux hommes « de l’intérieur »

Mots clés: Parité; Polynésie française

Domaines: Science politique

Sémir S. Al Wardi. Réflexion sur la parité en Polynésie française. 3ème Conférence du Réseau de recherche des Universités du Pacifique insulaire (PIURN), Université de la Polynésie française, Oct 2018, Punaauia, Polynésie française. ⟨hal-02135037⟩