Victims in literature and their unstable political individuality
De la victime à l'oeuvre ou la non-fixité du sujet politique
Résumé
La question de la tension entre sujet politique assujetti et sujet politique fondement et celle de sa possible résolution à travers le discours ou la fiction littéraire, sont posées dans trois récits contemporains, cités dans l’ordre chronologique de leurs dates de publication,- Bohumil Hrabal, Une trop bruyante solitude [1], Robert Bober, Quoi de neuf sur la guerre ? [2], Philip Roth, Nemesis [3]-, qui retiennent l’attention par les réponses complémentaires qu’ils y apportent et la notion formelle autant que l’enjeu de non-fixité du sujet politique qu’ils exposent : Bohumil Hrabal fait du sujet politique une forme ouverte qu’atteste la versatilité des différentes versions du récit et la variabilité du destin du personnage central ; Robert Bober pose d’emblée la non-fixité comme un principe directeur à travers la multiplicité des situations historiques et politiques des personnes endossant successivement le « je » du récitant ; Philip Roth dépeint à l’inverse un sujet figé qui, par son incapacité à s’adapter aux mouvements et aléas de l’Histoire, se prive de rôle social, s’exclut de la communauté politique.
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