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Chapitre D'ouvrage Année : 2013

Ce que Michel Henry doit à Maine de Biran

Anne Devarieux

Résumé

Ne pas oublier Biran, répéter à l'envi le génie de sa découverte pour enfin l'égaler, tel est le mouvement qui structure, anime et féconde la pensée de Michel Henry, jusqu'à son dernier opus 1. La reprise par Henry du geste et des concepts majeurs biraniens est d'abord une invite à ne pas oublier le sujet réel, l'ego concret soit « l'être du mouvement subjectif » 2 , le Soi vivant 3 , et la mise en avant d'un dualisme « ontologique » dont le philosophe de l'effort aurait eu seul et le premier l'intuition 4 , et dont la « duplicité de l'apparaître » est la reformulation henryenne. Un tel geste, au-delà de sa violence interprétative propre 5 , bien visible dans le premier ouvrage de Michel Henry, consiste sans nul doute en un mouvement d'approfondissement toujours plus grand de l'intériorité elle-même 6 , mise à jour par Biran. C'est en effet parce que la prétendue évolution 7 de l'oeuvre biranienne est elle-même un tel mouvement d'approfondissement de l'intériorité 8 , que Henry entend accomplir la vérité du geste biranien. Le dualisme ontologique révèle en effet que « la structure de l'être est monadique » et s'appelle intériorité 9 .

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  • HAL Id : hal-02111889 , version 1

Citer

Anne Devarieux. Ce que Michel Henry doit à Maine de Biran. Collection Empreintes philosophiques. La vie et les vivants., , 2013, La vie et les vivants. ⟨hal-02111889⟩
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