Proximités-en-acte mises en jeu en classe par les enseignants du secondaire et ZPD des élèves : analyses de séances sur des tâches complexes.
Résumé
La notion de proximité-en-acte est introduite pour rendre compte de choix de l'enseignant, s'inscrivant dans sa cohérence globale, dont nous faisons l'hypothèse qu'ils sont appréciés par l'enseignant comme proches des élèves et qu'ils sont récurrents. Les auteurs donnent d'abord quelques illustrations générales de leur propos. Ce sont des analyses de séances de classe qui donnent accès aux proximités-en-acte analysées ici. Après avoir rappelé leur cadre théorique de référence (théorie de l'activité et double approche), ils indiquent la méthodologie d'analyse utilisée pour étudier les quatre exemples développés dans l'article, qui portent tous sur une tâche complexe (deux extraits de séances de géométrie en troisième, deux extraits de séances d'analyse avec un travail sur logiciel en seconde). Il apparait que les sous-activités liées à ces tâches complexes ne sont pas toutes travaillées ni corrigées de la même façon pour tous les élèves, en relation avec la complexité de la tâche et/ou avec les déroulements organisés pendant et après la recherche des élèves. Utilisant le modèle de la ZPD, en relation avec les caractères objet et outil des notions visées, nous nous questionnons sur les conséquences éventuelles, à plus long terme, sur les apprentissages des élèves des proximités-en-acte particulières ainsi mises en évidence. Des différences peuvent ainsi résulter de ces choix des enseignants sur les proximités qui peuvent s'établir, pour les élèves cette fois, entre les connaissances "déjà-là" et les connaissances à construire.
Origine : Accord explicite pour ce dépôt
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