Pratiques de co(n)textualisation(s) à géométrie variable
Résumé
Prolongeant la réflexion des hors série 6, 11 et 14 de la revue Corela (respectivement 2007, 2012 et 2013), nous proposons de parler de cotextualisation pour désigner les élargissements à géométrie variable que suscitent telle ou telle hypothèse de lecture, le développement de telle ou telle isotopie, par exemple ; mais aussi de décotextualisation et de recotextualisation à propos de phénomènes tels que les formules analysées par Alice Krieg-Planque (2009) et les aphorisations secondaires décrites par Dominique Maingueneau (2012). En particulier, la multiplication des écrits nativement numériques, la facilité avec laquelle on peut les faire circuler, les modifier et y intégrer des images et des enregistrements sonores ou audiovisuels eux-mêmes modifiables, donnent une importance renouvelée aux changements de cotexte.