, Lettre d'André Suarès à Henry Prunières, vol.27

, Lettre d'André Suarès à Henry Prunières, vol.23

, Lettre d'André Suarès à Henry Prunières, du 17 août 1930 (Archives Prunières)

A. Suarès and . Debussy,

, Lettre d'André Suarès à Henry Prunières, 6 avril 1930 (Archives Prunières)

, Rédigé entre 1929 et 1935, imprimé une première fois en 1936 puis refusé de la vente interdit pour « ses outrances nocives et hystériques » au moment où Hitler envahit la, Europe, vol.43

, En Mein Kampf, il discerne « cette explosion de miasmes, ce délire démoniaque, ce livre de primats hideux, cet office d'extermination » 45 . Plus que quiconque, il pressent les ravages du mal et sa détermination à le dénoncer est sans limites. Il est tout entier révulsé par le fascisme sur le seul mode qu'il connaisse : celui de l'engagement sans détour, absolu. Alors que les modérés, les socialistes, les partisans de Staline et les sympathisants, de plus en plus bruyants du fascisme voire du nazisme se partagent les faveurs de l'opinion publique, Suarès ne subit pas la tentation des solutions totalitaires. Dès 1930, dans ses échanges avec Prunières, il s'en prend à celui qu'il appelle le Mussolin. « Quand le Vésuve crache, nous ne croyons pas que le Mussolin fume son cigare. En tout ordre et tout genre, ils ont toujours un tas de Mussolins qui ont un Vésuve entre les dents, Rhénanie, l'ouvrage est mis en vente en avril 1939 quand la guerre est devenue inéluctable. Il sera réimprimé à Alger en 1943, vol.44

, Goering tire au fusilmitrailleur des cerfs et des biches, qu'il surprend dans un parc, à la pâture. Ce monstre immonde ne chasse même pas : quand il ne pend plus les hommes, L'arrivée au pouvoir des nazis démultiplie sa répulsion. « L'infâme

, Je n'ai plus froid » 47 . Cet antitotalitaire vomit tout autant Staline, Hitler et Mussolini. « Un temps est affreux où règnent ces infâmes, Hitler, le Mussolin et Staline. Et la peste bubonique se mettrait à sévir, Voilà où nous en sommes. Mon sang bout

, Italie au début de novembre, mon cher Maître, et me suis précipité rue Cassette pour vous voir et aussi pour vous apporter les amitiés de d'Annunzio, mais la vue de votre appartement éventré m'a douloureusement frappé. Un spectacle de guerre ! Cette guerre faite à un penseur et un écrivain tel que vous a quelque chose de sacrilège. Je suis parti le coeur serré à la pensée de ne plus jamais vous retrouver dans la paix de ce jardin

A. Suarès, . Vues-sur-l'europe, B. Paris, and . Grasset, , pp.14-32, 1936.

. Id,

, Lettre d'André Suarès à Henry Prunières, 6 avril 1930 (Archives Prunières)

, Lettre d'André Suarès à Henry Prunières, vol.10

, Lettre d'André Suarès à Henry Prunières, vol.10

. Revue-musicale,-publie-musique and . Littérature-en, Le comparatisme ou la mise en perspective de différentes approches entre les arts fait contrepoids à ce que Prunières appelle des études historiques, par opposition aux études spécialisées, 1923.

, Il y a du déchet, mais il reste quelque chose et je ne vois pas que les Allemands, les Anglais, les Italiens aient fait quelque chose d'approchant, même avant la guerre » 51 . Singularité française ? La Revue musicale promeut une approche exhaustive du fait musical. Telle est la marque de fabrique de l'entreprise d'Henry Prunières. Ses choix rédactionnels se tiennent sur une ligne de crête qui évite l'érudition trop spécialisée et la mondanité désinvolte. Un point de vue qu'il partage avec André Coeuroy, guerres : « Nous avons fait surgir du néant toute une littérature musicale, historique, esthétique, critique

, Lettre d'André Suarès à Henry Prunières, vol.17

F. Baldensperger, . Sensibilité-musicale, and P. Romantisme, Les Presses françaises, La Crise de la conscience européenne, 1925.

, Lettre d'Henry Prunières à André Suarès, vol.28

A. Coeuroy, ». La-musique, and L. Revue-universelle, 15 septembre 1923. la musique par le truchement de résonances et de déterminations culturelles, principalement littéraires