L’enfouissement de vestiges archéologiques par la bioturbation : La colline du Hexenberg (Leutenheim, 67) - Un cas d’école - Archive ouverte HAL Accéder directement au contenu
Article Dans Une Revue Étude et Gestion des Sols Année : 2011

Burrying of archaeological remainS By Biological activity. the hexenBerg hill (leutenheim, 67), a School caSe

L’enfouissement de vestiges archéologiques par la bioturbation : La colline du Hexenberg (Leutenheim, 67) - Un cas d’école

Résumé

Hexenberg Hill (67, France) is a flat residual hill which is comprised of remnant of Pleistocene alluvial sediments. Today the hill is an isolated topographic high with no sediment input sources. A Late Bronze Age site covers the hill, and the remains, mainly ceramics, are buried at about 60 cm depth. No post-occupation aeolian, alluvial or colluvial processes can have occurred given the site morphology and the age of the archaeological deposit. This allows us to exclude all allochthonous origins for the sediment which has buried the archaeological remains. Bioturbation then, appears to be the only process that can explain the burial of the archaeological site. This hypothesis is confirmed by by sediment, physico-chemical, and soil micromorphological analysis. Hexenberg Hill is therefore an excellent educative example of the role of pedofauna in archaeological site perturbation. The site also demonstrates the need for archaeologists to consider bioturbation and other natural environmental processes in interpreting sites. https://www.afes.fr/ressources/lenfouissement-de-vestiges-archeologiques-par-la-bioturbation-la-colline-du-hexenberg-leutenheim-67-un-cas-decole/
La colline du Hexenberg (67) est une butte-témoin, lambeau d'une formation alluviale pléistocène déconnecté de tout amont. L'ensemble de sa surface est occupé par un site de la fin du Bronze final, dont les vestiges, tessons de céramique notamment, sont enfouis en moyenne vers 60 cm de profondeur. Aucun processus d'enfouissement par des facteurs éolien, alluvial ou colluvial n'est compatible avec les caractéristiques morphologiques du site et l'âge du gisement archéologique, ce qui permet d'écarter toute origine allochtone du matériau qui recouvre les vestiges. Il apparaît que seule la bioturbation permet d'expliquer l'enfouissement du matériel archéologique, hypothèse confortée par les analyses sédimentologiques, physico-chimiques et micromorphologiques. Le Hexenberg est ainsi un cas d'école, qui illustre parfaitement le rôle de la faune du sol dans la perturbation des sites archéologiques. Il conviendra à l'avenir que les archéologues intègrent davantage ce type de processus dans leur raisonnement. https://www.afes.fr/ressources/lenfouissement-de-vestiges-archeologiques-par-la-bioturbation-la-colline-du-hexenberg-leutenheim-67-un-cas-decole/
Fichier non déposé

Dates et versions

hal-02064281 , version 1 (23-03-2019)

Identifiants

  • HAL Id : hal-02064281 , version 1

Citer

D. Schwartz, A Gebhardt. L’enfouissement de vestiges archéologiques par la bioturbation : La colline du Hexenberg (Leutenheim, 67) - Un cas d’école. Étude et Gestion des Sols, 2011, 18. ⟨hal-02064281⟩
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