Les russes à Bizerte : de la Tunisie à la France, les étapes d’une intégration contrariée - Archive ouverte HAL Accéder directement au contenu
Article Dans Une Revue Mémoire(s), identité(s), marginalité(s) dans le monde occidental contemporain. Cahiers du MIMMOC Année : 2015

Les russes à Bizerte : de la Tunisie à la France, les étapes d’une intégration contrariée

Résumé

Le destin de l’Escadre russe avec les 5849 personnes évacuées de Sébastopol à Constantinople puis à Bizerte en 1921 fut l’objet de tractations avec l’URSS, reconnue par la France en 1924 et invitée à rembourser les fameux « emprunts russes » en échange de l’intégration des navires au sein de la Flotte soviétique. En gage de bonne volonté, les autorités françaises désarmèrent les navires et expulsèrent les exilés installés à bord et dans le camp de Sfayat. La prochaine étape de l’exode fut la France où existait déjà une communauté fortement structurée. Malgré la reprise des relations diplomatiques et commerciales avec l’URSS, la France resta fidèle à ses engagements et permit aux émigrés russes de préserver leur identité tout en s’intégrant à la société française, en dépit de conditions d’existence souvent difficiles.

Dates et versions

hal-02023474 , version 1 (18-02-2019)

Identifiants

Citer

Hélène Menegaldo. Les russes à Bizerte : de la Tunisie à la France, les étapes d’une intégration contrariée. Mémoire(s), identité(s), marginalité(s) dans le monde occidental contemporain. Cahiers du MIMMOC, 2015, Minorités en Europe, 13-2015, ⟨10.4000/mimmoc.2077⟩. ⟨hal-02023474⟩

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