Compte rendu du livre : Rouquerol N., Moal F., 2018 – La Vénus de Lespugue révélée. Regards croisés, Châteaulin, Locus Solus, 221 p.

Aurélien Simonet (1)

1 TRACES - Travaux et recherches archéologiques sur les cultures, les espaces et les sociétés

La Vénus de Lespugue est la Joconde du Musée de l’Homme à Paris. C’est l’une des œuvres d’art les plus connues de la Préhistoire avec la Dame de Brassempouy (France), la Vénus de Willendorf (Autriche) et la Vénus de Dolní Věstonice (République tchèque), trois de ses consoeurs gravettiennes. Si le contexte archéologique de ces pièces est de mieux en mieux documenté depuis le travail fondateur d’Henri Delporte sur la représentation féminine (1993, 1995), ces oeuvres ne sont toujours pas étudiées par les historiens de l’art. Dans cet ouvrage, la préhistorienne Nathalie Rouquerol, ancienne directrice du musée de préhistoire d’Aurignac et le peintre et sculpteur Fañch Moal, proposent de combler cette lacune et de revenir sur cette pièce emblématique de la Préhistoire à l’aide d’un regard plus sensible qu’une étude archéologique classique. Il ne s’agit pas d’une co-écriture mais de deux parties rédigées par chaque auteur(e) dans un style différent : une première partie « La Vénus de Lespugue révélée » de 112 pages par Nathalie Rouquerol et une seconde partie « Le passé inconditionnel » de 85 pages de Fañch Moal. Cinq annexes de 17 pages, 23 photographies en couleurs et 12 illustrations en noir et blanc complètent ces deux textes.

Mots clés: Paléolithique supérieur; Gravettien; Lespugue; Vénus; Historiographie

Domaines: Archéologie et Préhistoire; Art et histoire de l'art; Histoire, Philosophie et Sociologie des sciences

Aurélien Simonet. Compte rendu du livre : Rouquerol N., Moal F., 2018 – La Vénus de Lespugue révélée. Regards croisés, Châteaulin, Locus Solus, 221 p.. Bulletin de la Société préhistorique française, 2018, 115 (4), pp.808-810. ⟨hal-02012698⟩