L’Histoire de la peinture en Italie : un sanctuaire pour l’heureux petit nombre - Archive ouverte HAL Accéder directement au contenu
Chapitre D'ouvrage Année : 2017

L’Histoire de la peinture en Italie : un sanctuaire pour l’heureux petit nombre

Résumé

In the Histoire de la peinture en Italie (1817), Stendhal does not describe the paintings. He depreciates the formal aspect of the art of painting because he assigns to it a symbolic fonction : painting is constructed spirituality. To speak about painting is to educate the reader’s sensibility in order for him to create a bond of sympathy with the soul of the artist  and of his figures. Painting becomes a sanctuary. To keep away the non believers, Stendhal elaborates a encrypted writing intended for the happy few.

 

Dans l’Histoire de la peinture en Italie (1817), Stendhal ne décrit pas les tableaux. Il dévalue la dimension formelle de la peinture car il lui assigne une fonction symbolique : la peinture est de la « morale construite ». Parler de peinture consiste à éduquer la sensibilité du lecteur afin qu’il puisse entrer en sympathie avec l’âme des figures et avec celle de l’artiste. La peinture devient alors un « sanctuaire ». Pour en éloigner les profanes,  Stendhal élabore une écriture cryptée destinée à un « heureux petit nombre ».

Fichier non déposé

Dates et versions

hal-01985544 , version 1 (18-01-2019)

Identifiants

  • HAL Id : hal-01985544 , version 1
  • OKINA : ua12016

Citer

Marie-Pierre Chabanne, Denis Huneau, Nathalie Le Luel, Laura Naudeix, Anne Vincent. L’Histoire de la peinture en Italie : un sanctuaire pour l’heureux petit nombre. L’œuvre d’art dans le discours : signe, forme, projet, Delatour France, pp.205-216, 2017, 9782752103208. ⟨hal-01985544⟩
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