,
, Argent des autres: histoire de la caution à Rome, 2015.
, Les mines antiques : la production des métaux aux époques grecque et romaine, 2001.
, Pour cette raison, je ne reviens pas ici sur les travaux de J. Andreau sur la banque et le système financier de la fin de la République, ni sur ceux de Cl. Domergue sur les mines romaines, qu'il est évidemment indispensable de prendre en compte. Sur le système financier, voir également les travaux de K. verboven, notamment The economy of friends : economic aspects of 'Amicitia' and patronage in the Late Republic, vol.3, 2002.
, Voir par exemple la démarche entreprise dans J. zurbach éd., La main-d'oeuvre agricole en Méditerranée archaïque, Statuts et dynamiques économiques, vol.11, 2005.
, publié pour la première fois en 1977, constamment réédité ensuite et toujours non remplacé, les questions démographiques, économiques et sociales occupent une place centrale (les six premiers chapitres, sur douze au total), Rome et la conquête du monde méditerranéen. 1, Les structures de l'Italie romaine, pp.264-291, 1973.
, The Economics of agriculture on Roman imperial estates in North Africa, 1988.
, sur l'histoire économique de l'Italie républicaine paraît relativement faible. 17. Voir par exemple les ouvrages collectifs issus de The Oxford Roman Economy Project, Seize ans après sa parution, l'influence du livre de p. horden et n. purcell, The Corrupting Sea : A Study of Mediterranean History, vol.16, 1991.
, Economía de guerra y fiscalidad republicana en el Occidente mediterráneo : su impacto en el territorio (218-133 a.C.), Oxford 2003 qui insiste sur le caractère empirique et progressif de sa mise en place. 26. Voir les remarques de D. rathbone, « Poor peasants and silent sherds » dans l. de ligt, s. northwood, People, Land and Politics : Demographic Developments and the Transformation of Roman Italy, 300 BC-AD 14, Sur les développements de la fiscalité provinciale à l'époque républicaine, voir également T. ñaco del hoyo, Vectigal Incertum, pp.305-332, 2007.
, où l'auteur a proposé de doubler l'estimation traditionnellement admise de la population de l'Italie romaine à la fin de la République, The size of the Roman Population : Beloch and the Meaning of the Augustan census figures, vol.84, pp.23-40, 1994.
, « Popolazione e risorse agricole nell'Italia del II secolo a.C. » dans D. vera éd., Demografia, sistemi agrari, regimi alimentari nel mondo antico, pp.217-245, 1999.
, « Recruitment and the size of the Roman population from the third to the first century » dans W. scheidel, Debating Roman Demography, pp.111-137, 2001.
, The slave population of Roman Italy. Speculation and Constraints, vol.9, pp.129-144, 1999.
, Mobility in Roman Italy, I : The Free Population, pp.1-26, 1994.
, Voir également l. de ligt, s. northwood, People, Land and Politics : Demographic Developments and the Transformation of Roman Italy, 300 BC-AD 14, Leyde 2008 qui fait un ample bilan de l'apport de la démographie à l'histoire de l'Italie républicaine, N. rosenstein, Rome at War : farms, families and death in the middle Republic, Chapel Hill 2004 ; l. de ligt, Peasants, citizens and soldiers : studies in the demographic history of Roman Italy 225 BC-AD 100, The Demography of Roman Italy : Population Dynamics in an Ancient Conquest Society, pp.64-79, 1995.
, fait quand même une exception pour les travaux de démographie historique qui s'appuient sur des modèles comparatifs. 31. Voir par exemple a. wilson, a. bowman éds., Quantifying the Roman Economy. Methods and Problems, Oxford 2009 ou fr. de callataÿ éd., Quantifying the Greco-Roman Economy and Beyond, Bari 2014. 32. Pour l'Italie républicaine, voir P. kay, Rome's Economic Revolution, Peasants and Slaves: The Rural Population of Roman Italy (200 BC to AD 100), Cambridge 2011. 28. Plusieurs travaux ont également souligné que les esclaves ne travaillaient pas uniquement comme main d'oeuvre agricole peu qualifiée dans l'Italie républicaine mais qu'ils pouvaient également jouer un rôle important en occupant des positions plus qualifiées dans les économies urbaines, vol.96, p.205, 1995.
, Italie romaine, récemment ré-édité, qui demeure la meilleure monographie sur le commerce à l'époque romaine et le premier essai, et la première vraie réussite, d'histoire économique romaine à partir des amphores (avec des tentatives de quantification). N. Morley a ensuite voulu reprendre cette idée en voulant l'étendre, avec plus ou moins de succès, à l'ensemble de l'économie agricole italienne 33. L'approvisionnement de la ville de Rome en blé à l'époque républicaine 34 , depuis les distributions de blé jusqu'aux infrastructures de stockage, a fait l'objet d'importants travaux de C. Virlouvet, seule ou en collaboration 35 , dont J.-F. Chemain tient peu compte, ce qui le conduit parfois à adopter une vision dépassée d'une plèbe romaine oisive. Plusieurs travaux ont approfondi ce sillon d'une histoire sociale de la plèbe romaine à la fin de la République et, surtout, au Haut-Empire, s'attachant à montrer qu'elle ne forme pas un tout uniforme mais qu'elle est au contraire structurée et hiérarchisée, tout autant que l'aristocratie, et que son rapport au travail est de ce point de vue déterminant 36. Ces études 33. A. tchernia, Le Vin de l'Italie romaine : essai d'histoire économique d'après les amphores, Rome 1986 (ré-édité en 2015 avec une nouvelle préface) ; voir également les articles réunis avec une importante introduction dans a. tchernia, Les Romains et le commerce, dans les transformations que l'économie italienne a connues à la fin de l'époque républicaine. Il revient à A. Tchernia d'avoir le premier insisté sur cet aspect dans son livre sur le vin de l, vol.34, 1996.
, Tessera frumentaria : les procédures de distribution du blé public à Rome à la fin de la République et au début de l'Empire, Les lois frumentaires d'époque républicaine » dans Le ravitaillement en blé de Rome et des centres urbains des débuts de la République jusqu'au Haut-Empire, pp.11-29, 1994.
, traitent comme d'autres projets étrangers de ces questions dans le cadre méditerranéen mais ils ont la particularité de les traiter dans la très longue durée, jusqu'à l'époque moderne, ce que ne font pas The Oxford Roman Economy Project ou Structural Determinants of Economic Performance in the Roman World, même si l'essor de l'histoire globale est décelable dans certaines entreprises récentes comme a. monson, w. scheidel éds., Fiscal Regimes and the political economy of premodern states, Nourrir les cités de la Méditerranée, pp.208-228, 2000.
, Dominus tabernae : le statut de travail des artisans et des commerçants de l'Occident romain : I er siècle av, La consommation de céréales dans la Rome du Haut-Empire: les difficultés d'une approche quantitative, vol.10, pp.261-275, 1995.
, La plèbe de Rome et sa culture : fin du II e siècle av. J.-C.-fin du I er siècle ap, J.C, 2014.
, Par exemple, W. V. harris, War and imperialism in republican Rome 327-70 BC, Oxford 1979, qui, dans le débat sur les causes de l'impérialisme romain, soulignait qu'il était impossible d'ignorer que celui-ci avaient d'importantes retombées économiques, Les lieux de métier : boutiques et ateliers d'Herculanum, vol.39, pp.1-24, 2006.
, La question de la monnaie en général à la fin de la République a fait l'objet d'une monographie de d. hollander, Money in the Late Roman Republic, vol.155, p.207, 2007.
, Ces régions ont connu un développement économique autonome, fruit à la fois de leurs dynamiques internes et de leurs contacts avec la Méditerranée, qui mérite d'être comparé sur un pied d'égalité avec les changements économiques que connaît la péninsule italienne au même moment 42. Il est bon que l'histoire économique de l'Antiquité se fasse désormais à l'échelle méditerranéenne, à condition que la Méditerranée ne soit pas uniquement gréco-romaine, sinon les progrès qu'on peut en espérer ne seront pas à la hauteur des attentes. 41. a. gorgues, Économie et société dans le nord, économique de ces régions avant et pendant la conquête romaine 41, 2010.
, Europe celtique à l'âge du fer : VIII e-I er siècles, 2015.
, Il n'est ainsi plus possible de lire les travaux d'A. Tchernia sur le vin de l'Italie romaine sans lire le livre de M. poux, L'âge du vin : rites de boisson, festins et libations en Gaule indépendante, 2004.