. États-uni, , 2015.

, Il s'agit de : H. Berthelemy

J. Charmont,

L. Josserand,

J. Percerou,

J. Ortolan and ;. Cezar-bru,

M. Hauriou,

R. Saleilles, ;. J. Valery, ;. Vidal, and ;. Beudant,

M. Colin-;-g.-le-poittevin, ;. A. Pillet, ;. Planiol, ;. E. Valabregue, and ;. Wahl,

D. De-folleville, ;. A. Tissier, ;. Arthuys, ;. Thezard, and ;. Pic,

F. Surville and ;. Baudry-lacantinerie,

H. Bonfils,

A. Carpentier-;-l.-guillouard and ;. De-valroger,

E. Villey and ;. Bourbeau,

R. Garraud-;-t.-ducrocq, ;. E. Garsonnet, and . Labbe,

E. Laferriere, ;. E. Naquet, and ;. Colmet-daage,

E. Thaller, ;. Weiss, ;. Glasson, ;. Laurin, and ;. Lyon-caen,

L. Renault, ;. Boistel, ;. Carre, ;. Desjardins, and ;. Garnier,

F. Laurent-;-c.-aubry, ;. Bonnier, and ;. Bravardveyrieres,

A. Chauveau, ;. E. Colmet-de-santerre, ;. C. Demangeat, ;. Et, G. Demante et al.,

, J. Berriat Saint Prix

G. Carre, ;. Delvincourt, and ;. Duranton,

J. Pardessus, ;. Pigeau, ;. Proudhon, and C. Toullier,

P. Barenot,

, École scientifique émergent évidemment au sein de la bibliométrie du recueil ; néanmoins, les travaux d'expertise-encore bien souvent rédigés par des praticiens spécialisés dans un domaine ou un contentieux juridique-, demeurent toujours fortement référencés. Ainsi, un auteur aujourd'hui oublié comme le magistrat Adrien Sachet, qui publie en 1899 la première édition de son imposant Traité théorique et pratique de la législation sur le accidents du travail, sera beaucoup plus souvent cité que les deux grands professeurs de législation industrielle, Georges Bry et Paul Pic, dont les traités sont aujourd'hui considérés comme des jalons de la pensée juridique travailliste 39. Bien sûr, le niveau de référencement et la fréquence de citation d'une oeuvre ne disent rien de sa véritable qualité ; toutefois, ils permettent de repérer de manière fiable son niveau de diffusion, sa popularité, À la fin du siècle, les grandes oeuvres de l

, Graphique bibliométrique général du recueil Dalloz, p.40

A. Sachet-;-voir-notamment, G. Aubin, and J. Bouveresse, Sur Georges Bry et sur Paul Pic, est encore plus fortement référencé dans le recueil concurrent Sirey, où il publie trente notes d'arrêt sur les accidents du travail entre, pp.29-39, 1901.

. Id, La science de la question sociale de Paul Pic, ou les malheurs de l'hétérodoxie dans les facultés de droit », dans Le renouveau de la doctrine française-le grands auteurs de la pensée juridique au tournant du XX e siècle, N. Hakim et F. Melleray (dir, pp.123-124

P. Barenot,

, ce dernier graphique a l'avantage d'offrir une représentation globale et instantanée de la bibliométrie du recueil, qu'un tableau de données ou même qu'un ensemble de courbes ne sauraient rendre de manière aussi immédiate et explicite, Confirmant les observations statistiques ci-dessus analysées

, École scientifique » n'apparaissent qu'en minorité et en marge, dans le coin haut-droit du graphique (Dalloz 8 et 7) 41 , au milieu d'une nuée d'autres contemporains oubliés. Ainsi, Bufnoir Saleilles, Esmein, Planiol, Josserand-pour ne citer qu'eux-, côtoient des Lallier, Une évidence, qui n'en semble pourtant pas une lorsque l'on se penche sur les études historiographiques : les grands auteurs de l' «

L. Autre-Élément-intéressant, . Coeur, and . Graphique, celui qui regroupe les auteurs les plus cités sur le siècle, forme une constellation de noms célèbres, moins célèbres ou inconnus, et illustre parfaitement la diversité de la prose juridique plébiscitée par les rédacteurs (et indirectement, par les lecteurs) du recueil Dalloz. Aux côtés des ouvrages théoriques et civilistes de Toullier, Duranton, Troplong ou Demolombe, figurent une multitude d'études plus ciblées, comme celles de Faustin Hélie

D. Cotelle, . Sourdat, . De-gastambide, and . De-richefort?, Un peu plus en marge encore, mais référencées sur plusieurs périodes, les oeuvres spécialisées et parfois pionnières de Jeannotte-Bozérian sur la bourse et les agents de change, celles de Louis Sarrut sur les chemins de fer ou encore celles d'Alphonse Grün sur l'assurance-vie 42. Ce coeur bibliométrique montre ainsi qu'aucun sujet, de la question des sépultures (De Vuillefroy) à celle des assurances maritimes (Émerigon, Boulay-Paty), en passant par le droit notarial (Rolland de Villargues), ne pouvait échapper au contentieux, à la réflexion et à la plume des praticiens. Nous sommes alors bien loin de la « monomanie » du Code civil

E. Précisons and . Nouveau, que ces 561 auteurs ne sont que la « face immergée de l'iceberg », rescapés d'un premier filtre bibliométrique qui pourrait-devrait-encore être affiné, et qui dévoilerait ainsi de nouveaux noms et de nouvelles oeuvres

I. V. , Conclusion(s)

, une grande part des auteurs véritablement lus et plébiscités au XIX e siècle sont tombés dans les limbes d'une histoire de la pensée juridique, essentiellement centrée-pour ne pas dire « autocentrée »-, sur la doctrine, sur l' « École ». Il est peut-être important, aujourd'hui, de s'interroger sur la nature de la pensée juridique dont nous faisons l'histoire

, Cherchons-nous à connaître le véritable impact que les auteurs et leurs oeuvres ont pu laisser dans la pensée et (surtout ?) dans la pratique de leur siècle ? Cherchons-nous à savoir comment les juristes se documentaient pour assurer leurs offices, vers quels ouvrages ils se tournaient, quels auteurs avaient leurs faveurs

, Si les belles « cathédrales » doctrinales sont les plus séduisantes pour l'intellect, étaient-elles forcément les plus représentatives de la pensée juridique quotidienne, étaient-elles celles des hommes du métier, celles 41 Il s'agit bien entendu des deux dernières périodes de l'étude, qui s'étendent de, 1892.

J. Jeannotte-bozerian, L. De-vue-de, and L. Loi, Dentu et A. Marescq, 1859 ; L. Sarrut, Législation et jurisprudence sur le transport de marchandise par chemins de fer, Traité théorique et pratique, Préface par Ch. Lyon-Caen, vol.2, 1828.