La passion du turf à Vichy : nécessité mondaine et pratique lucrative à la fin du XIXe siècle
Résumé
La ville de Vichy n'a plus son activité d'antan. "Reine des villes d'eau" à la Belle Époque, elle se cherche à présent une potion pour renouer avec les frasques de sa jeunesse dorée. Outre la redéfinition des soins thermaux, une des portes de sortie pourrait être le tourisme et son lot de loisirs : excursion, opéra, casino, sports... Les courses de chevaux de Vichy drainent ainsi l'été un public cosmopolite et bigarré. Les initiés connaissent la qualité des programmes proposés : les plus grands noms du sport hippique viennent sur le champ de courses de Bellerive driver leur sulky ou monter leur favori. On se presse autour du paddock pour estimer les chances des concurrents, juger l'état de forme des cracks de la journée. Afin de mieux comprendre l'identité de la ville thermale et sa relation aux sports hippiques, retournons un siècle en arrière, au moment où les activités sportives font leur apparition dans la station.