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Article Dans Une Revue Cahiers d'études germaniques Année : 2018

Macht keine Geschichten

Résumé

In der ersten Hälfte der 1990er Jahre schreibt Wolfgang Hilbig (1941-2007) vor allem Prosatexte unbestimmter Gattungszugehörigkeit, die von der Verwandlung der Materie erzählen, um die deutsche Geschichte heraufzubeschwören. Die Kunde von den Bäumen (1994) thematisiert das Verhältnis von Materialität und Narrativität am ausdrücklichsten. Der Text versucht die von dem Mauerbau 1961 ausgelöste innere Unruhe des Erzählers zu beschreiben, indem er in Anlehnung an Benjamin und Hofmannsthal eine Poetik der Materie als Antwort auf das Problem der Referenz entwirft. Dabei geht es um die Verknüpfung von Literatur und Wirklichkeit. Texte aus den 1980er Jahren wie „Der Brief“ stellen die Prämissen dieser Reflektion dar und zeigen den Text als wanderndes Ding, wobei sie auf das narrative Verfahren der Metalepse rekurrieren. Durch die Metalepse wird die Überschreitung der Grenze zwischen Literatur und Wirklichkeit innerhalb der Fiktion inszeniert. Im daraus resultierenden performativen Effekt, verstanden als Eingreifen der Literatur in das Leben, besteht Hilbigs Antwort auf das Referenzproblem. Materialität als Ding und Stoff gehört zu der Mittel der Performativität.
La première moitié des années 1990 voit apparaître chez l’écrivain Wolfgang Hilbig (1941-2007) des textes de prose au genre indéterminé dont l’intrigue pourrait se résumer à la transformation de la matière pour évoquer l’histoire allemande. Parmi ceux-ci, Die Kunde von den Bäumen (1994) problématise le plus explicitement le rapport entre matière et narration. Convoquant Benjamin et Hofmannsthal, ce texte, qui tente de dire l’émoi provoqué par l’érection du Mur en 1961, élabore une poétique de la matière en réponse au problème de la référence, c’est-à-dire de la manière dont la littérature renvoie au réel et se connecte à la vie. Le détour par les prémisses de cette réflexion dans les textes en prose des années 1980 comme « Der Brief » montrant le texte comme objet circulant, met en évidence le procédé narratif de la métalepse. Celui-ci met en scène le passage de frontière entre la littérature et le réel dans la fiction. Ce performatif, compris comme action de la littérature sur la vie, constitue la réponse hilbigienne à la question de la référence. La matière comme objet et comme substance est l’un des moyens du performatif.
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Origine : Fichiers produits par l'(les) auteur(s)

Dates et versions

hal-01916968 , version 1 (02-01-2021)

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Citer

Bénédicte Terrisse. Macht keine Geschichten : Matière, fiction, histoire: du performatif dans la prose de Wolfgang Hilbig ?. Cahiers d'études germaniques, 2018, Matérialités de la narration - perspectives germaniques, 75 (2), pp.79-94. ⟨10.4000/ceg.3531⟩. ⟨hal-01916968⟩
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