La place des monuments publics du Haut-Empire dans les villes de la Gaule méridionale durant l’Antiquité tardive (IV<sup>e</sup>-VI<sup>e</sup> s.) - Archive ouverte HAL Accéder directement au contenu
Article Dans Une Revue Gallia - Archéologie de la France antique Année : 2006

La place des monuments publics du Haut-Empire dans les villes de la Gaule méridionale durant l’Antiquité tardive (IVe-VIe s.)

Marc Heijmans

Résumé

In den spätantiken Städten konzentriert sich die Rolle der öffentlichen Groβbauten aus der mittleren Kaiserzeit in den meisten Fällen auf ihre Wiederverwendung als Kirchen. Der Beitrag erinnertt zunächst an den bekannten Gesetzesrahmen und zeigt, daβ man bis ans Ende des vierten Jahrhunderts die öffentlichen Bauten, und zwar sogar die Tempel, instandzuhalten versuchte. Eine systematische Untersuchung der betreffenden Groβbauten im Süden Galliens bestätigt diese Einschätzung, zumindest was die Anlagen in den Zentren der spätantiken Städte angeht. Erst ab dem Ende des vierten Jahrhunderts greift man auch auf solche Groβbauten zur Entnahme von Bauteilen zu oder wandelt sie um. Dies geschieht vor dem Hintergrund einer christianisierten Lebenswelt, in der die Pflege der Pracht der klassischen Stadt keine Bedeutung mehr hat. Die Umwandlung eines Tempels in eine Kirche bleibt aber die Ausnahme.
Very often, the purpose of public monuments from the Principate, in the towns of late Antiquity concerns their re-utilization as a church. Following a reminder of the legal context showing that public buildings were kept in state, even temples, the study of these buildings being categorized in southern Gaul confirms this situation, at least for those located in the centre of the late towns. By the end of the 4th c. only, these monuments became spolia or were transformed within a new Christian world where the preservation of the urban ornaments was not anymore a priority. However, the case of a temple converted into a church does not often happen.
Le plus souvent, le rôle des monuments publics du Haut-Empire dans les villes de l’Antiquité tardive se concentre sur leur réutilisation en tant qu’église. Après un rappel du cadre juridique, qui montre que jusqu’à la fin du IVe s. on a essayé de maintenir en état les édifices publics, y compris les temples, l’étude de ces monuments, catégorie par catégorie, pour le sud de la Gaule, confirme cette position, en tout cas pour ceux situés au centre des villes tardives ; ce n’est que depuis la fin du IVe s. que ces monuments sont également spoliés ou transformés dans un monde devenu chrétien, où le maintien des parures de la ville classique n’avait plus la priorité. La transformation d’un temple en église est cependant exceptionnelle.
Fichier principal
Vignette du fichier
Gallia_2006_25-41_HEIJMANS.pdf (3.06 Mo) Télécharger le fichier
Origine : Fichiers éditeurs autorisés sur une archive ouverte

Dates et versions

hal-01914286 , version 1 (08-01-2020)

Licence

Paternité - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification

Identifiants

Citer

Marc Heijmans. La place des monuments publics du Haut-Empire dans les villes de la Gaule méridionale durant l’Antiquité tardive (IVe-VIe s.). Gallia - Archéologie de la France antique, 2006, Antiquité tardive, haut Moyen Âge et premiers temps chrétiens en Gaule méridionale (première partie) : réseau des cités, monde urbain et monde des morts, 63, pp.25-41. ⟨10.3406/galia.2006.3281⟩. ⟨hal-01914286⟩
36 Consultations
74 Téléchargements

Altmetric

Partager

Gmail Facebook X LinkedIn More