, Ce dispositif est bien connu dans d'autres villes au Bas-Empire, comme Périgueux, Amiens, Tours, où l'enceinte se greffe sur l'amphithéâtre : cf. M. Gauthier, pp.365-372

D. Bayard and J. Massy, , pp.289-293

H. ,

T. Galinie, Actes du Colloque International, pp.721-730, 1980.

, Les fouilles ont révélé la présence d'un mur monumental dont la fonction n'est pas éclaircie

G. Reynaud, L. Vicherd, and . Jacquin, Lyon du Ille siècle au Haut Moyen-Age : les fouilles retrouvent l'enceinte fortifiée de la ville basse près de la Saône, vol.1, pp.50-59, 1977.

J. Lasfargues, Mélanges Amable Audin, Lyon, éd. Ass. des amis du Musée de la Civilisation Gallo-Romaine, p.172, 1990.

, Voir à ce sujet les résultats d'une opération récente : G

R. Ayala and . Palais-grillet, , vol.43, pp.293-306, 1992.

F. Artaud, , p.66, 1846.

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J. Lasfargues, Informations archéologiques en Rhône-Alpes, Gallia, vol.40, p.416, 1982.

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E. Plassot, , pp.73-81

. Burdeau, Rapport d'intervention archéologique, dactyl., Service Archéologique Municipal, 1991.

A. Audin and P. Quoniam, Victoires et colonnes de l'autel fédéral des Trois Gaules : données nouvelles, Gallia, vol.20, p.104, 1962.

F. Artaud, , pp.88-205, 1846.

F. Artaud, , p.206, 1846.

E. Martin-daussigny, op. cit, vol.1859, p.8

M. Leglay, , pp.41-50, 1992.

S. Boucher, Bronzes antiques du musée de la civilisation gallo-romaine à Lyon, I, Inscriptions -Statuaire -Vaisselle, vol.107, p.103, 1976.

A. Comarmond, Description des Antiquités et objets d'Art. Lyon, pp.1855-1857

S. Boucher and O. , , vol.82, pp.89-90, 1976.

, VESTIGES DE TYPE FUNÉRAIRE Les mentions de découvertes sont de deux ordres : des tombes in situ et des épitaphes trouvées hors de leur emplacement d'origine

, 15 rue de l'Annonciade, c'est à dire à proximité de la voie antique dite du Rhin. Cette sépulture était accompagnée de monnaies du IIIe s.1 10. Dans le même secteur mais plus haut, dans la montée des Carmélites, des objets (44) trouvés avec des ossements et des pierres évoquent une sépulture111. Le style «celtique» du bracelet en bronze n'implique bien entendu pas qu'il s'agisse nécessairement d'une «tombe celtique, Tombes in situ La mention la plus sûre signale une tombe

, Et même s'agit-il de tombes ? La découverte d'un ou plusieurs squelettes n'indique pas forcément un espace funéraire : morts violentes (accident, meurtre, etc.) ne doivent pas être oubliées. Le site de la Grande-Côte a livré ainsi le squelette d'un individu visiblement jeté dans une fosse sans aucun rituel funéraire. Un squelette (23) accompagné de tout un équipement militaire est dégagé en 1950 au 10 rue des Fantasques. Le pécule du soldat indique, grâce à la frappe des monnaies

. Septime-sévère-et-albin113, une présomption quant aux limites de l'espace urbain ? Peut-être pour la première mention rue de l'Annonciade. Celle de la rue René-Leynaud est en revanche plus douteuse, quand à la découverte de la rue des Fantasques, rien ne permet de croire qu'il s'agisse d'une sépulture. Inscriptions funéraires L'inventaire a permis de recenser un lot de dix inscriptions funéraires dont quatre sont perdues. Deux (46) ont été trouvées place Bellevue114 une (47) non loin, dans la montée Saint-Sébastien115, une (48) au 110 F. Artaud, op. cit, Aucun relevé ne renseigne sur la position du squelette qui aurait permis de déterminer le caractère funéraire ou non de la découverte : tombe aménagée ou emplacement fortuit ? Peut-on tirer de ces vestiges funéraires, p.316, 1846.

F. Artaud, , p.206, 1846.

P. Wuilleumier, , p.146, 1950.

C. Xiii and . Xiii, , p.2323

, CIL XIII, 2309 (Allmer et Dissard, op. cit., 1889, n° 409)

, 52) ont été exhumés au fond d'un conduit de drainage dont elles servaient à renforcer les parois. La densité des objets plaide pour une localisation initiale des stèles dans le voisinage du lieu de réemploi : on utilise de préférence des pierres prélevées à proximité. Cela confirmerait donc l'existence d'une nécropole, (pressentie avec les découvertes rue de l'Annonciade et montée des Carmélites), probablement le long de la voie dite du Rhin et en tout cas hors du périmètre du sanctuaire. Les documents dont nous disposons actuellement pour le quartier de la Croix-Rousse mettent en évidence la fragilité de certaines hypothèses bien ancrées dans l'histoire du site telle qu'on la propose tradi ti onnel l ement. La vision d'un paysage aéré, avec un sanctuaire superbement isolé -«le sol y est plus libre et l'horizon plus épanoui» nous dit C. Jullian en le comparant à la colline de Fourvière et un peu plus loin : «A u Confluent (...) régnait d'ordinaire un majestueux silence, où les arbres poussaient lentement leur ombre sur les statuts immobiles à leur pied. »121 -est héritée du texte de Strabon et doit être corrigée à la lumière des investigations récentes. La restitution du sanctuaire et de l'autel s'appuie sur un «collage» de documents (fragments d'inscription, guirlande de marbre, Jardin des Plantes116, une (49) dans les fondations du quai Saint-Vincent en face de la rue des Augustins117, deux (50) dans le quartier Saint-Vincent, localisées dans le clos Saint-Benoît118 et enfin trois (51) place Tolozan119. La découverte la plus importante est celle de la rue des Chartreux120 : 38 fragments de stèles funéraires

. En-terme-d'urbanisme,-rien-n'atteste-une-rupture-ou-un-fort-contraste-entre-la-colline-de-fourvière-ou-la-presqu'île and . La-croix-rousse, Ce secteur connaît très tôt (15-10 avant J.-C.) un développement, sans doute lié à l'établissement d'un vaste programme qui, dès sa conception, prend en compte le tracé des voies et, peutêtre, l'espace pour un ensemble monumental composé d'un amphithéâtre et d'un sanctuaire dont l'emplacement reste présumé. L'archéologie, dans l'état actuel des connaissances, ne montre pas de distinction, entre «territoire colonial» et «territoire provincial». Cette colline connaît donc un urbanisme tout à fait classique, certes assujetti à la topographie, mais avec l'implantation d'une trame viaire et le développement d'un habitat qui intègre des parties artisanales

C. Xiii, Allmer et Dissard, op. cit., 1889, n° 279), p.2089

, CIL XIII, 2162 (Allmer et Dissard, op. cit., 1889, n°321)

, CIL XIII, 2209 et 2277 (Allmer et Dissard, op. cit., 1889, p.462

C. Xiii, , vol.470, p.468, 2136.

M. Tarpin, Un atelier de lapicides à la Croix-Rousse ?, in : Inscriptions latines de Gaule Lyonnaise, Coll. du Centre d'études romaines et gallo-romaines, nouv. série n° 10, pp.27-34, 1992.

C. Jullian, H. De-la-gaule, . Vi, and H. Paris, , pp.520-524, 1908.

, Nous adressons également toute notre gratitude à J. Lasfargues, Conservateur du Musée de la Civilisation Gallo-Romaine qui, de ses conseils, a encouragé cette étude. Nous tenons enfin à exprimer notre reconnaissance à G. Boichot, architecte à l'Agence d'Urbanisme de la Courly, à qui nous devons d'avoir réalisé ce travail. Origine des documents -P. Gayte (fig. 1, d'après un plan (fig. 11) de A. Audin et P, Nota Bene -Nous remercions les membres de l'équipe du, 1964.

, Archives municipales de Lyon, 5709 (fig, vol.8

C. Bailly, 11, d'après un plan de E. Perret de la Menue dans les Annales de la Société Académique d'architecture de Lyon, pp.113-132

A. Bibliographie-complementaire-aigueperse, Recherches sur les quatre voies romaines de Lugdunum, pp.325-341, 1873.

A. Allmer, 1864 : Sur la question de l'emplacement de l'Autel de Rome et d'Auguste au confluent de la Sâone et du Rhône, pp.98-113

A. Audin and J. Et-guey, 1858 : Notice sur les ruines d'un monument gallo-romain qui a existé au Jardin des plantes de Lyon et dont les restes ont été pris jusqu'à présent pour ceux d'une naumachie, Une belle découverte épigraphique à l'amphithéâtre des Trois Gaules, Cahiers d'Histoire, III, pp.21-37, 1958.

F. Cottin, L'amphithéâtre des Trois Gaules et le couvent de la Déserte, Mélanges d'Archéologie offerts par ses amis à Amable Audin, In memoriam, Association, des amis du Musée de la Civilisation Gallo-Romaine de Lyon, pp.87-102, 1990.

P. Fabia, Musée de Lyon. Mosaïques romaines, Lyon. 1924 : Recherches sur les mosaïques romaines de Lyon, 1923.

R. Gauthier, 1860 : Documents relatifs à l'acquisition de la Table de Claude par les conseillers de la Ville de Lyon, pp.33-36

J. Grisard, Odyssée de la Table de Claude découverte à Lyon en 1528, vol.895, pp.329-350

P. Xx, Martin-Daussigny E.-C. 1858 : Lettre sur l'amphithéâtre du Jardin des Plantes, Vachez A. 1887 : L'amphithéâtre de Lugdunum et les martyrs lyonnais, vol.860, pp.5-15, 1977.