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, A la fin du chapitre, il est moins affirmatif : « Le sens moral offre peut-être la meilleure et la plus haute distinction entre l'homme et les animaux inférieurs, p.214

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. Op, Cf. « Il est difficile d'échapper à la conclusion qu'une partie du patrimoine biologique humain est un « organe du langage » spécialisé, la faculté de langage. Son état initial est une expression des gènes, comparable à l'état initial du système visuel humain, et elle est partagée à peu de choses près par tous les humains. Par conséquent un enfant typique acquerra le langage dans des conditions appropriées, même s'il, p.32, 1999.

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, Cette théorie est très discutée. Cf. Jean-Marie-Hombert Gérard Lenclud, Comment le Langage est venu aux Hommes, Fayard, pp.322-325, 2014.

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. Ibidem,

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, Essai sur l'Homme, op. cit, p.85

. Die-kindersprache, , p.190

. Pascal-picq and . Kaplan-avait-d'avance-répondu-qu'«-informatif-n, est pas équivalent de représentatif : le singe vervet qui signale par un cri d'alarme différent la présence d'un aigle, d'un serpent ou d'un léopard, informe, cela ne veut pas dire qu'il se représente cette présence, p.82

. Kaplan-explique-ensuite, L. Le-langage-représentatif, . Conscience-de, and . Soi, Qu'en est-il de la conscience redoublée, de la conscience réflexive, du fait que nous avons conscience que nous voyons ou entendons telle ou telle chose ? Certes Descartes semble dire que les deux consciences sont liées, qu'il n'y a pas deux consciences, mais deux aspects d'une seule et même conscience. Il écrit en effet : « Par le mot de pensée, j'entends tout ce qui se fait en nous de telle sorte que nous l'apercevons immédiatement par nous-mêmes. C'est pourquoi non seulement entendre vouloir, imaginer, mais aussi sentir est la même chose ici que penser » 170. Sartre soutient la même idée : « Si ma conscience n, Nous avons conscience de ce que nous voyons, de ce que nous entendons, etc., et nous avons conscience que nous voyons, que nous entendons, etc. C'est ce qu'on appelle la conscience réflexive, par opposition à ce que Kaplan appelle « la conscience primaire, p.171

, Burman distinguait donc deux stades successifs, « la chose à laquelle vous pensiez auparavant » et « la conscience que vous pensiez cette chose ». Ce qui implique qu'il peut y avoir une conscience primaire sans conscience redoublée, puisque la conscience ne vient qu'après, et que dans la conscience redoublée, la conscience primaire n'existe plus en tant que conscience primaire mais en tant que souvenir de la conscience primaire. Descartes répondit à Burman : « Etre conscient, c'est assurément penser et réfléchir sur sa pensée ; mais que cela ne puisse se faire sans que subsiste la pensée précédente, Mais, non sans raison, Burman fit remarquer à Descartes : « Pour penser ceci, que vous avez conscience

. Théétète, . Fr, . Léon-robin, B. Gallimard, and . De-la-pléïade, Cf. Edward Tylor : « Penser, c'est se parler à soi-même » (cité par Hombert et Lenclud, op. cit, p.488, 1950.

. Principes-de-la-philosophie,

L. 'etre and G. Le-néant, , p.18, 1943.

D. Descartes and . Burman, Nous pouvons vérifier que, lorsque nous voyons un objet, nous avons conscience de cet objet, que notre conscience se borne à cette conscience, et que l'idée que nous voyons cet objet ne fait pas partie de notre conscience. Inversement, lorsque nous avons conscience que nous voyons l'objet, la conscience de l'objet n'apparaît plus qu'en retrait, uniquement comme impliquée par notre conscience que nous voyons l'objet et notre souvenir d'avoir eu conscience de cet objet. La séparation de ces deux consciences est encore plus manifeste lorsque la deuxième ne peut pas apparaître et que la première reste donc inconsciente. C'est le cas, OEuvres, p. 1339. même temps » 173. Kaplan considère que « c'est reconnaître implicitement (quoique contradictoirement) qu'il peut y avoir une conscience primaire sans conscience réfléchissante, puisque ce que nous avons appelé la conscience primaire, Descartes dit qu'elle est "la pensée précédente" elle précède donc la conscience réfléchissante, par conséquent au moment où elle la précédait elle n'était pas réfléchie, vol.174, p.120

, Il faut donc expliquer la conscience réflexive, sans réduire cette explication à celle de la conscience primaire. Kant a parlé d'un « sens interne » 175 , Maine de Biran d'un « sens intime, Théodore Jouffroy affirma qu'il fallait 173 Ibidem, vol.176

L. Néant, , p.39

, Critique de la Raison pure, p.63

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, échec des singes qui ne sont pas des anthropoïdes : « Alors que les anthropoïdes peuvent s'échanger des regards bienveillants, toutes les espèces de simiens s'en servent en général comme d'une menace » (Marc Hauser, A Quoi Pensent les Animaux ?, p.133

«. Koko, se pare de chapeaux et de perruques avant d'aller se regarder devant le miroir. Elle aime également se maquiller devant la glace. » (Anderson, « De l'autre côté du miroir, p.377

R. Epstein, R. Lanza, and B. F. Skinner, des autres formes de langage : un ordre, un avertissement, une demande ne s'adressent qu'à celui ou à ceux à qui ils s'adressent. Nietzsche a certes annoncé des philosophes qui refuseront de s'adresser à tout le monde : « Mon jugement, c'est mon jugement à moi, et je n'imagine guère qu'un autre y ait droit : dira peut-être l'un de ces futurs philosophes » 187. Et ce fut le cas, Self-awareness in the Pigeon », Science, 1980.

, et c'est ce qu'implique la discussion. Celle-ci advient lorsque deux interlocuteurs se contredisent. Le langage étant communication, « ce que je dis, je m'attends légitimement à ce qu'autrui le pense et ce qu'il dit, il est normal que je l'admette-car autrement pourquoi communiquer ?, p.162

U. Certes, R. Chimpanzé-le-peut-;-mais, and . Kaplan, Et une chose est de se mettre à la place de quelqu'un pour comprendre ce qu'il dit-dont on ne pense rien-, autre chose de considérer provisoirement comme vraie la thèse de son interlocuteur, et fausse celle qu'on soutient soi-même. Kaplan fait remarquer que cette attitude exige la maîtrise du langage représentatif, en citant le cas, exposé par Cassirer, d'un aphasique qui ne pouvait, même en répétant une phrase entendue, exprimer autre chose que des situations qui correspondaient immédiatement à ses expériences sensibles concrètes : « Lorsqu'au cours d'un entretien qui eut lieu par une belle et claire journée, p.163

, Jenseits Gut und Böse, 1886, trad. fr. Par-delà le Bien et le Mal, vol.43, pp.10-18

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O. C. Essai-sur-l'homme, « Pathologie de la conscience symbolique, Cf. « Dans certaines conditions où la pensée symbolique ne peut s'exercer, pp.543-544, 1929.

, sur le plan pratique, un comportement très différent de celui des personnes normales. Mais quand ils [sont] confrontés à un problème requérant un mode de pensée plus Or, considérer que l'interlocuteur a peut-être raison et qu'on a soi-même peut-être tort, c'est « mettre sur le même plan ce que je dis et ce qu'il dit », c'est « considérer ce que je dis de la même manière que si c'était dit par n'importe qui d'autre, on constate que la différence entre le réel et le possible devient elle aussi incertaine. Elle ne peut plus être clairement perçue. La pathologie du langage a jeté une lumière intéressante sur ce problème, p.168

. Cependant and . Ne-définissons-pas-l'homme-par-la-pensée, mais par la moralité : nous estimons en effet plus un héros ou un saint qu'un savant ou un philosophe. Pourquoi ? C'est, d'après Darwin, que nous sommes des animaux sociaux 191. Depuis Darwin, des éthologues ont mis en évidence les comportements apparemment moraux des animaux supérieurs et plusieurs auteurs ont réduit la moralité humaine à ces comportements. Kaplan ne nie pas la réalité de ces comportements, il nie qu'ils soient réellement moraux

, « la croyance générale que la nature n'est guère plus qu'une sanglante bataille pour l'existence » 192 , affirmant, d'autre part, que l'altruisme nous est « imposé par nos gènes » 193. A la première thèse Luc Ferry a adressé deux objections. Il ne voit pas, d'abord, « que l'on puisse, à regarder ce XXème siècle finissant, avec son incroyable lots de génocides et de massacres, trancher [?] en faveur d'un optimisme naturaliste » 194. Il ne voit pas, ensuite, « si l'altruisme avait réellement été sélectionné par l'histoire naturelle de notre espèce, comment interpréter les conflits abstrait, et qu'ils devaient penser à de pures possibilités plutôt qu'à des choses existantes, ils éprouvaient immédiatement une grande difficulté, pp.86-87

, La Filiation de l'Homme, op. cit, p.214

«. Une-défense-de-l'éthique-Évolutionniste, ». Dans, and J. Changeux, , p.46, 1993.

, Art. cit, p.54

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, Quant aux massacres du XXème siècle, plusieurs s'expliquent moins par l'immoralité que par l'idéologie 197. A la seconde objection, on peut répondre en citant cette observation de Darwin sur « la lutte chez certains animaux entre un instinct et une disposition habituelle » : « C'est le cas lorsqu'un chien court après un lièvre, est réprimandé, marque un instant d'arrêt, hésite, puis poursuit à nouveau ou revient honteux près de son maître ; ou lorsqu'une chienne est partagée entre l'amour pour ses jeunes chiots et l'amour qu'elle porte à son maître-car on peut la voir s'en aller furtivement vers eux, comme si elle avait à moitié honte de ne pas accompagner son maître, éthiques » 195. A la première objection, cependant, un darwinien pourrait répondre que les guerres ne constituent pas une objection à la théorie qui dérive la morale des instincts sociaux. « Aucune tribu ne pourrait rester unie si le meurtre, 0199.

. Kaplan, Or on peut penser que la volonté des singes est déterminée biologiquement puisqu'elle dépend de l'espèce. De Waal montre que le comportement des bonobos n'est pas celui des chimpanzés. Au contraire, les hommes semblent avoir le choix de se comporter moralement ou non. Certes, comme le montrent les observations de de Waal

M. Kaplan and . Qu,

. Op, Ferry objecte enfin à Michael Ruse : « S'il avait été réellement sélectionné, p.82

, Cf. Bertrand Russell : « L'instinct de tout animal grégaire [?] est de coopérer avec tous ceux qui font partie de son propre groupe et de s'opposer aux autres. » (« Why nations love war, p.204, 1914.

«. Pourquoi, ». La-guerre, B. Dans, L. Russell, . Pacifisme et al., Agone, p.53, 2014.

, puisqu'il se serait agi pour eux de faire le bonheur de l'humanité sur terre ou dans l'au-delà ou, d'une manière générale, d'obéir à la voix de leur conscience (même Hilmler ne craignait pas de dire à propos de l'extermination des juifs : "Cela est une page glorieuse de notre histoire") » (Kaplan, Des Singes et des Hommes, Des religions et des régimes politiques semblent avoir commis des crimes avec une intention morale, p.193

, La Filiation de l'Homme, op. cit, p.194

. Op, comportement humain ne prouvent pas qu'il est libre : elles peuvent s'expliquer par un déterminisme plus complexe que celui de l'espèce, p.96

, Loin de nous venir du dehors ou par le biais de la logique, ces valeurs (aider et ne pas agresser) sont profondément ancrées dans notre tronc cérébral, Surtout, pour ces auteurs, nos comportements moraux sont instinctifs : «

D. Fait, Celuy quy d'une douceur et d'une facilité naturelle, mespriseroit les offenses receues, ferait chose très belle et digne de louange ; mais celuy qui, picqué et outré jusques au vif d'une offense, s'armeroit des armes de la raison contre ce furieux appetit de vengeance, et après un grand conflit s'en rendroit enfin maistre, feroit sans doubte beaucoup plus. Celuy là feroit bien, et cettuy-cy vertueusement ; car il semble que le nom de vertu presuppose de la difficulté et du contraste, p.208

. Schiller-ironisa-sur-cette, Je rends volontiers service à mes amis ; malheureusement je le fais par inclination ; c'est pourquoi je suis tourmenté par la pensée que je ne suis pas vertueux ». Dans son dernier ouvrage, de Waal évoque cet épigramme en citant un blogueur qui soutenait que les personnes naturellement dotées d'altruisme méritaient moins notre estime que celles qui n'en ont pas mais pratiquent néanmoins l'altruisme, et évoque Kant à ce propos : « Un des penseurs les plus influents de l'éthique, Emmanuel Kant, soutenait cette position. Il accordait à la chaleur humaine à peu près autant d'estime que Dick Cheney à la conservation de l'énergie, vol.202

W. Franz-de, , p.226

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, Réflexions et sentences ou Maximes morales, p.409

, Il se fondait sur trois arguments. Le premier, on l'a vu, c'est qu'ils ne peuvent « composer un discours par lequel ils fassent entendre leurs pensées » 222. S'il s'agit de la pensée conceptuelle, Kaplan l'accorde-non si le terme pensée désigne, comme le veut Descartes, non seulement la pensée conceptuelle mais la volonté et la sensibilité 223 , puisque les chimpanzés à qui on a appris l'ASL ou d'autres langages le peuvent. Descartes invoquait ensuite l'absence d'intelligence : « C'est une chose fort que bien qu'il y ait plusieurs animaux qui témoignent plus d'industrie que nous en quelques-unes de leurs actions, on voit toutefois que les mêmes n'en témoignent point du tout en beaucoup d'autres, de façon que ce qu'ils font mieux que nous ne prouve pas qu'ils ont de l'esprit? » Kaplan répond que « le problème est le même pour l'homme qui a l'air beaucoup plus intelligents en certains de ses comportements [?] effectivement, dans [certains] comportements, il n'est que machine ; faut-il en déduire qu'il l'est dans tous ? Et s'il faut distinguer

, Descartes considère enfin, c'est son troisième argument, qu'il est impossible de réduire l'homme à une machine alors qu'on peut y réduire les animaux

, Les auteurs des Sixièmes Objections ont objecté à Descartes que si on prétend que les actions des animaux sont semblables à celles des machines d'autres pourront dire la même chose des actions humaines, Descartes leur avait répondu que les hommes ne peuvent être des machines puisqu'ils expérimentent directement qu'ils sont conscients alors qu'ils ne peuvent expérimenter directement qu'il en est de même pour les animaux. Kaplan lui objecte que chacun n'expérimente que sa propre conscience : « Pour celle des autres hommes il est dans la même situation que pour celle des animaux mais, Mais Kaplan doute que des machines puissent être capables d'un fonctionnement qui imite le comportement d'un singe. Et il rappelle qu'Alan Turing a assuré qu'on ne pouvait démontrer qu'un ordinateur ne pourrait avoir le comportement d'un homme 224, p.165

I. I. Méditations, 178 : « Qu'est-ce qu'une chose qui pense ? C'est une chose qui doute, qui entend, qui conçoit, qui affirme, qui veut, qui ne veut pas, qui imagine aussi et qui sent

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F. Partiellement-ceux-suivis-par and . Kaplan, Parfois ils convergent, parfois ils divergent, même s'ils se rejoignent, en fin de compte, dans la plupart des affirmations significatives. C'est ce que, biologiste devenu philosophe, je voudrais exposer ici en quelques pages

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, Cf. l'article publié dans l'hebdomadaire Le Point n° 1176, du 1 er avril, 1995.

, Des singes et des hommes », op. cit, pp.132-133

. Op, , p.141

. Op, , p.168

. J. Cf, «. Goffi, L. L'utilitarisme, . Droits, and . Le-bien, texte également repris dans l'admirable et indispensable dossier sur « L'animal dans nos sociétés » réalisé par Florence Burgat pour la Documentation française col. Problèmes politiques et sociaux, n° 896, pp.150-154, 2001.

. G. Cf and . Loiseau, « L'animal, bien meuble par nature, ou le reflet de tout ce qui le sépare de l'être humain, Humanité, animalité : quelles frontières, dir. J.-C. Nouet et G. Chapoutier, éd. Connaissances et savoir, p.99, 2006.

J. Leroy, animal de cirque protégé pour lui-même, Mélanges Ph. Malaurie Defrénois, p.295, 2006.

S. Antoine and «. , , p.2651, 2003.

M. Rokeach, The open and closed min ; a study of baleif an disbalief systems, 1960.

F. Kaplan, L. V. Le-dogmatisme, A. Le-scepticisme, and . Colin, , 1998.

F. Kaplan, L'embryon est-il un être vivant ?, éd. Le Félin, 2008.

F. Kaplan, Voir aussi, La passion antisémite habillée par ses idéologues, éd, Sartre antisémite ? », Revue Commentaire n° 95 et 96, 2001.

«. Pour, ». Heidegger, and L. Figaro-littéraire, Revue Semestrielle de Droit Animalier-RSDA, vol.27, issue.2003, 2014.

, Cette différence se manifeste par une subordination de l'animal à l'homme, par une hiérarchisation dans laquelle l'animal reste à tous les égards inférieur à l'homme. « Omina animalia sunt subiecta homini

, Quelle est la base : la hiérarchie ou la différence essentielle ? La tradition ne répond pas clairement à cette question. On peut la comprendre dans deux sens : La subordination des animaux rend l'animal

C. Dans-ce, On construit une hiérarchie sociale et l'on en conclut une différence de nature. L'animal subordonné est un « gender » comme la femme subordonnée. Si, d'autre part, on constate que l'animal est subordonné à cause de son manque de raison, on n'est pas plus avancé, car ce « manque de raison » n'est pas forcément un fait, nous aurons affaire à une logique qui a été découverte dans le royaume humain et avec laquelle on avait nié l'égalité entre homme et femme

, La tradition en question n'a jamais abordé ce problème qui est un dilemme : ni la subordination, ni la nature n'est libre du soupçon d'être prescriptive au lieu d'être descriptive. Il y aurait une très simple solution pour ce dilemme : si l'homme et l'animal sont de nature diverse

, Ce paradigme, nous ne l'ignorons pas, est celui de l'Ancien Testament, du Nouveau Testament et de la métaphysique. La question de savoir comment une pensée mythique du judéo-christianisme et comment le rationalisme des Grecs ont pu se rencontrer et même être fusionnés se résout donc en partie par ce dénominateur commun de l'animal sans raison et sans réserve subordonné aux hommes, Mais avec ses réflexions on sort déjà du paradigme décrit qui exclut l'animal de la raison et le subordonne totalement à l'homme

L. , qui ne fut pas établi par les sociétés occidentales, disait au contraire : l'homme et l'animal ne sont pas séparés. Tous les deux sont des êtres raisonnables

. Appelons-le-paradigme-du-même and . Niveau, Il a été professé par les Pythagoriens, les Sceptiques antiques, les Cyniques, par Plutarque, par Montaigne, par Albert Schweitzer, par Lévi-Straus. Cette énumération montre déjà que le paradigme du même niveau manque de quelque chose : il manque du support d'une institution comme celle des institutions chrétiennes. Il manque donc du pouvoir social, il manque de contrôle et de répression

, raisonnement suivant : si la raison se manifeste dans la faculté de tirer une conclusion de ce qui est perçu, la raison est le propre d'un être doué de raison, c'est-à-dire de trouver des propositions vraies et trouvés par syllogisme et non par expérience. Cette description demande peut-être trop de l'animal. Le syllogisme semble plutôt constituer le propre de l'homme. Kant définit la raison par la faculté du syllogisme et Hegel le suit. Or, tous les deux sont des partisans du paradigme de l'exclusion et de subordination des animaux. Par contre, les sceptiques Pyrrhoniens disent le contraire. Ils construisent l'exemple d'un animal prédateur (un chien) qui poursuit un lièvre et qui

. Qu'est-ce and . Qu, Il poursuit le troisième sans l'avoir reniflé. S'il se comporte de cette façon, on peut lui attribuer un acte de conclure, de certitude hors de l'expérience qui le rend capable d'avoir du succès dans l'expérience qui s'en suit. Qu'est-ce qui distingue le chien de l'homme, s'il conclut, s'il tire un syllogisme, au moins de façon intérieure, d'enthymème ? Sextus Empiricus ne laisse aucun doute : Les Pyrrhoniens ont attribué du syllogisme aux animaux. A ce moment, Il en renifle deux pour après poursuivre la troisième, si les deux autres ne portent pas de trace du lièvre

, Ni lui ni les confrères sauraient donner un système de syllogismes ni le comprendre si l'on le leur montrait. Nos chiens agissent dans une situation et ne connaissent ni ne connaîtront d'universel. » Cette réponse est quasiment classique. Selon cette critique, les animaux ont beau se comporter de façon intelligente ou même hyperintelligente : intérieurement, ils manquent de raison

, Pyrrhoneion hypotyposeon I. 69, Cf. Sextus Empiricus

, il paraissait pourtant être assuré qu'il « n'y a pas de perception sans intelligence. » Dans un long dialogue de Plutarque, intitulé « Ton zoon phronimotera » (Les animaux sont plus raisonnables) un personnage nommé Soclarus se réfère à Strato en disant « hos oud'aisthanesthai to parapan aneu tou noein hyparchei » (en latin : « sine intelligentia sentiri omnino nihil posse »), Cf. Plutarchi, Scripta moralia, éd. F. Dübner, FirminDidot, p.1176

, Dès que nous nous approchons d'une rivière, d'un lac, etc., elle tire vers le côté opposé en craignant qu'elle n'y soit jetée. La nouveauté : Gina se lance dans l'eau comme son amie cadette

C. 'est-la-première-partie-de-la-nouveauté, Elle a agi de façon intrinsèque, et il serait absurde de vouloir la forcer à nager. Son motif est probablement l'imitation d'Angelina. Voici le deuxième acte de la nouveauté : Gina s'entraîne méthodiquement pour la nage. Elle court dans l'eau en voie parallèle au rivage. Elle fait et refait ceci, elle teste jusqu'à quel degré elle supporte l'humidité sur son corps et comment se débattre avec l'élément fluide. La méthode Morgan d'interpréter cela par un niveau inférieur se falsifie elle-même. Pour l'appliquer, on pourrait interpréter les courses de Gina comme remplacement

. Deuxièmement, Il ne reste que conclure : l'animal sait librement changer ses préférences, surmonter ses angoisses et s'entrainer systématiquement à préférer ce dont il a toujours eu une peur bleue. Observer les animaux dans des situations les plus journalières peut donc nous apporter des surprises, de l'inouï même. L'action de Gina ne refait pas forcément l'homme, il le précède plutôt. L'homme serait-il capable de surmonter ses angoisses et de s'entraîner méthodiquement en direction des préférences opposées. Connaît-on quelqu'un qui l'a fait ? Se souvient-on d'avoir fait cela soi-même ? Cela reste, elle devrait s'éloigner de tout contact avec l'eau selon la règle de sa vieille préférence

H. Cf, I. P. Schleifer, and . Singer, Thomas : Cf. Théodore Monod, vol.105, p.197, 1985.

. H. Cf and . Klein, The Atlantic Slave Trade, 1999.

, Cf. Harriet Schleifer, loc. cit

, Arriver autrement au bien public de la santé implique une logique du remplacement. Cependant, elle présuppose faire la différence entre deux classes de remplacement. D'une part, on peut tuer ou torturer par les couteaux, des balles, des pierres, des fers, des poisons. Tous ces moyens différents gardent un trait identique

D. , Si l'on choisit le second remplacement, on arrive à la même fin par des moyens qui n'ont rien en commun avec d'autres moyens. Grâce à nos révolutions techno-scientifiques le genre humain dispose déjà du second type de remplacement. On peut se nourrir des protéines des plantes. La dépendance des protéines animales est un mythe. Nous ne dépendons pas de la protéine animale, mais du mythe de la dépendance de cette protéine. L'industrie carnivore nous nourrit, mais elle nourrit d'abord ce mythe. Combien de révolutions mentales, politiques, sociales va-t-il falloir pour prendre la voie du second type de remplacement, aucune ressemblance des moyens. De même, on peut consommer des protéines végétales au lieu de la viande