, la critique du programme de Macron, la publication d'une tribune féministe ou encore la réaction de la maire à l'annonce de l'incarcération du maire de Dakar, par ailleurs secrétaire général de l'AIMF, qu'elle préside) ; 5 le mercredi 8 mars (sur deux messages féministes, son soutien à Hamon encore une fois et une critique du candidat Fillon) ; 2 le jeudi 9 mars (dont sans surprise sa condamnation en appel pour diffamation qui fait le buzz avec 27 publications le jour même) ; 3 le vendredi 10 mars (sur son divorce avec Delanoë soutenant Macron) ; et enfin 1 le dimanche 12 mars (sur l'annonce très relayée des dix mesures pour la propreté de Paris), le plus intéressant concerne les 15 publications concernant vraisemblablement la période observée ne correspondant à aucune base dans l'agenda professionnel communiqué par l'équipe politique du maire : 4 le mardi 7 mars
, Sea Bubble) pour 2020. Ces distorsions observées dans l'analyse relèvent de certaines limites de l'ouillage disponible en l'état pour compiler toute l'information circulant en ligne sur l'activité d'une personnalité publique. Elles révèlent surtout certaines dynamiques propres au temps médiatique, ses retards, son élasticité. Seuls deux événements du top5 des faits les plus médiatisés sont dans l'agenda : la conférence de presse au Musée des Art populaire et celle sur la campagne de sécurité routière. Les 3 autres objets les plus diffusés relèvent moins d'interaction politique programmables dans l'emploi du temps que de déclarations, trois publications ne renvoient à rien dans l'agenda de la semaine puisqu'elles font références à des annonces passées pour des projets futurs : une nouvelle hausse des amendes de stationnement et de nouveaux aménagements urbains pour le rond-point des Champs-Élysées pour 2018 et un projet de voiture volante
, Nonobstant l'incertitude relative des résultats générés par les moteurs de recherche et en l'absence des éléments circulant sur les médias sociaux, l'enquête invite d'ors et déjà à ajuster les hypothèses formulées au point 3 sur la structure de la médiatisation politique 2.0. En particulier, la diversité hypothétique des publications attendues, de leurs sources et de leurs supports n'est pas réellement présente dans les résultats recensés et appelle de nouveaux développements et expérimentations. Un certain nombre de limitations de l'outil pourraient en effet être résolues de différentes manières, Le chantier de l'équipement automatique de l'analyse sociologique de l'écho Webmédiatique du travail politique doit être poursuivi afin d'affiner les conclusions
, Une autre solution est de négocier directement des accords avec les médias sociaux concernés, mais ceux-ci disposent de leurs propres centres de recherches, et sont réticents à la collaboration scientifique (hormis avec les institutions prestigieuses). Dans l'immédiat, la meilleure solution semble être d'étendre l'outil pour exploiter au mieux l'information disponible, qui est essentiellement non-textuelle : nombre de partages d'un post, de commentaires, de likes, etc. Enfin, l'outil pourrait également être étendu en approfondissant l'analyse du contenu textuel qu'il peut d'ores et déjà obtenir. Ceci passe par l'intégration d'outils d'analyse linguistique plus poussés, tels que la détection et la résolution de coréférences, presse présent sur le Web et en les traitant tous un par un. Cependant, ce travail est coûteux en temps, et peu robuste : il suffit qu'un site change sa mise en page (ce qui se produit régulièrement) pour rendre l'extracteur correspondant obsolète. L'extension des règles de notre extracteur générique semble plus appropriée, mais il est impossible de prévoir tous les cas possibles
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