Verve de romancier et verve de personnage dans quelques grands romans du XIXe siècle
Résumé
Il s’agit dans cet article de mettre en lumière des imaginaires de la verve, en confrontant verve des romanciers et verve des personnages : la verve peut n’être qu’un élément de la description de ces derniers (Balzac, Goncourt), ou au contraire s’épancher dans la narration dont elle constitue autant de digressions (Hugo).
La verve reste une parole ambiguë, tantôt rattachée aux pires excès du journal quotidien qui se développe à l’époque, tantôt louée pour sa veine comique et son caractère éphémère, manifestation sociale de l’esprit et de l’humour. On se propose ici de nouer la réflexion autour de la représentation des journalistes dans quelques romans emblématiques de ce monde professionnel où il faut avoir de la verve « comme on allume un quinquet » (Balzac).
Origine : Fichiers éditeurs autorisés sur une archive ouverte
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