, Stéphane Dugowson. Dynamiques connectives (Une introduction aux notions connectives : espaces, représentations, feuilletages et dynamiques catégoriques). ´ Editions Universitaires Européennes, 2012.

S. Dugowson, Structure connective des relations multiples, 5 mai 2015

, Nature intemporelle de la conscience pure, in Origines de la conscience et de la pensée, vol.26

S. Dugowson, Du grand livre de la naturè a l'´ eternité ouverte, Origines du Langage

S. Dugowson, Liberté et libre arbitre, Colloque "Lacan avec Spinoza

S. Dugowson, Dynamiques en interaction : une introductionàintroductionà la théorie des dynamiques sous-fonctorielles ouvertes (hal-01357009), vol.31

S. Dugowson, Synchronisations souples et inversions temporelles en dynamisme sous-fonctoriel, séminaire CLE, pp.7-2016

P. Michel-klein and . Métachronologie, Paris : Cerf-?, LeséditionsLeséditions du Cerf, 2104. Nouvellé edition : Cerf Patrimoines, 2016.

, Que la naissance et la mort forment une double face d'un même fait

, Que la naissance et la mort surviennent chacune sur un instant

, Qu'un instant est l'´ elément d'o` u s'engendre le temps

, Qu'un instant n'est pas unélémentunélément simple, mais une unité complexe et décomposable

, Qu'un instant se distingue d'unévénementunévénement et ne dépend pas de lui

, Que la forme de l'instant s'imposè a celle de l'´ evénement

, Qu'un instant est un système dynamique, objet d'une approche métachronologique double : métaphysique et mathématique

. Qu'un-tel-instant, . Et-génétique, and . Prend-ici-le-nom-de-chronon,

, Qu'un chronon est fait de trois horloges battant chacune suivant sa propre loi

, Qu'il y a deux sortes d'instant

, Que globalement le chronon ne comporte aucun présent

, Que la machinè a faire du temps n'est pas un instant présent

, De l'instance dite ? Futur ? du chronon. Que l'avenir n'y est pas inactuel et incertain, mais actuel et indéterminé

, De l'instance dite ? Passé ? du chronon. Que son commencement n'est jamais un présent

, Que le commencement du temps est un vide de temps

, Qu'un vide de temps imposè a toute existence une certaine forme d'inexistence

, Que le passé se modifie

. Que-le-passé-irrévocable-dans-le-temps,

, Que si le passé est modifiable, il a son propre avenir

, Que le chronon comporte deux avenirs

, Qu'un avenir peut s'annuler

, De l'instance dite ? Intemporel ?. Que son horloge ne comporte qu'un seul instant

, Que le chronon est comme un orchestre dont le passé serait le chef

, Que le temps serait né comme d'une forme de syncope

, Que l'instant serait comme un concert

, Que sans condition autre que celle de ses composants, le chronon global est un système fermé

, Que le temps pourrait n'? etre qu'un grand Instant

, Qu'en cet ? Instant ? s'accomplit l'unité dynamique de trois principes : liberté, histoire, destin

, Que le modèle du réel n'est pas la ponctuation du présent, mais la pulsation de l'instant

, animé par un chronon dépourvu de présent) le passé n'est pas immobile, le passé bouge. Que ce soit le présent qui bouge, nous le savons tous, puisqu'il se change sans cesse en un autre présent. Ainsi s'impose la condition humaine, faite d'espoir et de crainte : le présent bouge, et chacun peut s'en réjouir ou s'en accommoder. Mais que le passé bouge, 6. Dans la formulation mathématique des trois systèmes dynamiques constitutifs du chronon, Ce qui vá egalementàegalement`egalementà l'encontre de nos intuitions habituelles, c'est que dans notre nouvelle représentation du temps

, En hébreu, la lettre ??? vav désigne la conjonction Et

, Ces deux avenirs se rapportantàrapportantà ce qui dynamiquement s'actualise, c'est bien ce double mouvement d'actualisation que l'on qualifie d' ? actuel ?. Ce futur et ce passé inhabituels se substituent doncàdoncà notre présent habituel pour désigner l' ? avenir ?, non plus objet anticipé d'une prospective dans le temps

. Que-la-mort-n'est-pas-un-mystère, ? vous dites-vous dans un instant de vertige. Mais l` a encore, la perspective d'un temps quí etourdit n'est pas celle d'un instant qui bouleverse. Or c'estàestà cet instant et non au temps qu'il faut adresser la question. Une fois mort, o` u irez-vous ? L` a o` u le présent n'est pas. Jusqu'` a quand ? Jusqu'` a ce que l'avenir s'annule. Ces réponses demeurenténigmatiquesdemeurenténigmatiques

. Qu and . Vu-que-le-futur-y-obéitobéità-sa-loi-propre, laquelle admet plusieurs futurs possibles (une loi déterministe n'en admettrait qu'un et un seul ). L'avenir du passé H obéit de son côtécôtéà sa loi propre, qualifiée ici de ? quasi-déterministe ? : cet avenir admet au plus un futur, c'estàestà dirédiré eventuellement aucun. Autrement dit, l'avenir du passé peut consisteràêtreconsisteràconsisteràêtre sans avenir, ` a proposer un avenir annulé. Nousvoiì a alors comme avec un passé pur : non seulement il doit avoir un vide pour origine

, De l'instance dite ? Intemporel ?. Que son horloge ne comporte qu'un seul instant

, Ou plus exactement : entre les valeurs que les réalisations de l'une donnent aux réalisations de l'autre par l'intermédiaire de ces paramètres. Dans le chronon, c'est ainsi par les valeurs paramétriques de ses instances dynamiques que s'exerce leur influence mutuelle.-Métaphysiquement interprétée, cela signifierait par exemple qu'au sein d'un même instant (chronon), la relation entre le passé et le futur ne serait ni de détermination ni d'indétermination, mais si l'on veut d'orchestration. Car une corde qui vibre n'est pas seulè a vibrer, et ses ondes doivent aussi fairé echò a celles d'un cuivre ou d'un tambour. D'o` u cette exigence, qu'` a l'harmonie (abstraite) de la composition s'ajoutent les arrangements (concrets) de son exécution, QuantàQuantà l'instance intemporelle du chronon (notée ??? (vav) ou W), la cainstance n'en est pas moins dynamique : un certaine durée en constitue le moteur, bien qu'´ etrangement une telle durée puissê etre déclarée nulle

, le ? flux ? du temps repose sur une ? influence ? mutuelle de ses instances dynamiques. Exprimée mathématiquement, cette influence obéitobéità un certain ordre que traduit ce résumé : ? le futur influence le passé qui influence l'intemporel, de façon cohérente

, Que sans condition autre que celle de ses composants, le chronon global est un système fermé

. Le-jeu-entre-ses-trois-instancesélémentairesinstancesélémentaires and . Dynamiques-constitue-le-chronon, De l` a, ce chronon lui-même instaure sa propre dynamique globale, notée S = Shin (?)?? 10. Nous avons vu que chaque dynamique de WHYétaitWHYétait ouvertè a l'autre, de du chronon (l'instance H)

?. and ?. Choisi, SD en raison des trois branches qui composent cette lettre

, Or le temps du chronon est justement dépourvu de présent. A sa place

, unévénementunévénement ne proviendrait pas d'une possibilité inactuelle devenant une réalité actuelle, mais d'une possibilité maintenue possible non malgré, mais par la réalité même. C'est donc qu'un autre mode de réalité se substituè a celle du présent instantané, une modalité nouvelle expressive de cette pulsation instantanée o` u battent ensemble liberté et destin, comme par la palpitation d'un coeur sans laquelle l'instant

, Que par la forme de son instant

, et si l'on jouè a la roulette, ce qui arrive arrive et pourtant rien n'est perdu. A l'envers du numéro qui tombe, il y a un vide o` u il sombre. A l'instant de la mort, un croupier invisible semble ramasser toute la mise, mais a-t-on vraiment tout misémiséà l'instant de sa naissance ? Or l'instant sans présent, le chronon confère sa formè a ces instants. Notre perplexité devant la mort n'exprimerait pas alors l'ignorance devant l'inconnu, mais l'appréhension d'une familiarité inhabituelle, un peu comme si nous portions la mémoire d'avoir hésitéhésitéà na??trena??tre. Non que nous refusions l'existence, non que nous craignions l'inexistence, mais l'une se mêlantmêlantà l'autre en ces instants extrêmes, nous serions justement proche de découvrir de quoi est fait cet instant, et de quoi est-il fait ? De rien de décisif précisément, Possible, réel et nécessaire sont les modalités habituelles de la forme conceptuelle donnée auxévénementsauxévénements du monde, passant par leur instant ? présent ?. Quel nom alors donneràdonnerà cette modalité nouvelle qu'impose la forme d'un instant sans présent ? L'actualité ponctuelle a disparu, elle n'est plus décisive

, Que la pulsation de l'instant peut cependant le conduirè a sa perte

, Que toute chose est individuelle etsingulì ere. La métaphysique la plus originelle commence par trois pensées fondatrices de trois principes :-L'? etre est

L. '?-etre-n'est-pas, . Le-non-?-etre, and . Est,

L. '?-etre-est-et-le-non-?-etre and . Est,

, De ces trois pensées fondatrices, seule latroisì eme envisage que la conjonction

, L'instant de la naissance instaure un individu, et cetévénementcetévénement strictement individuel en quelque sorte ? existe ?. Mais cetévénement cetévénement-comme celui de la mort-se définit doublement, par le plein qu'il inscrit Et par le vide qui le circonscrit. L'individu instauré est ce plein, ce corps propre. Mais qu'est-il quantàquantà son vide ? Nous nommons ? singularité ? ce qu'est un individu quantàquantà son vide, Il faut poursuivre cetroisì eme principe vers ses conséquences quant auxévénements auxévénements chronologiques

, Que toute individualité comporte sa singularité symétrique

, Mais l'imagination a peinè a se 14. ? Leucippe et son camarade Démocrite déclarent que lesélémentsleséléments sont le plein (pleres) et le vide (kenon), qu'ils nomment respectivement l'? etre (on) et le non-? etre (me on), La connaissance livrè a notre imagination les immenses espaces, lesétoileslesétoiles multiples et les annéeslumì ere, la démesure des temps, les milliards d'années, lesénergieslesénergies géantes, les grandioses explosions

C. , pourquoi ils pensent que l'? etre n'a pas plus d'existence que le non-? etre, parce que le vide n'existe pas moins que le corps (somatos). ? Aristote, pp.985-989

, Ce qui est absolu concerne des singularités et des avènements dans l'Instant. Cette idée se rattache d'ailleursàailleurs`ailleursà la pulsation par laquelle une histoire poudans l'espace-temps, atome, homme ou univers, se double de sa singularité instantanée et absolue

, Que le dernier mot sur la mort se rapporte moinsàmoinsà l'individualité qu'` a la singularité

, celle-ci pouvant d'ailleurs dispara??trèpara??trè a son tour sans qu'il s'agissè a proprement parler d'une mort. Peu importe ici le niveau de conscience du vivant considéré, lequeí emergerait d'une certaine superstructure individuelle. Peu importé egalement le degré de complexité organique du même vivant, qui composerait son infrastructure individuelle. La mort semble en tous cas survenir sur cette structure double comme l

L. Quantàquantà-la-naissance, . Fait-est-qu'elle-instaure-cette-individualité-doublement-structurée, and . La-possibilité-indéfinie-de-sa-déstructuration, A partir de l` a, abstraction faite des appels aux croyances, tout est dit de la mort, strictement individuelle donc. Mais tout n'est pas dit si l'individu n'est pas le dernier mot dicible d'un un marbre, mais qu'elles se manifestent comme si ce tissu ou ce marbre avaientétéavaientété, lettre après lettre, minutieusement ajourés. ? Naissance ? et ? mort ? ne s'imposent plus alors comme saillantes d'unematì ere ni comme imprégnées de ce qui l'environne, mais exposent cesévénementsàcesévénementscesévénementsà l'endroit etàetà l'envers, tous deux liés par un jour que l'on devine infini. Individualité et singularité sont ainsi en quelque sorte symétriques l'un de l'autre. Reste alors ce jour qui va et vient entre ces deux envers. L'analyse du chronon nous le laisse entrevoir, mais seulement comme l'image de cette pulsation intemporelle qui lui est inhérente ( §30)

, Que l'annihilation est moins une interruption individuelle qu'une irruptionsingulì ere. une disparition, unévanouissementunévanouissement, un effacement, ni toutes ces sortes de désintégrations, de volatilisations, de négations explosives ? C'est qu'il faut encore se défier de la négation qui opère dans ces images, et la mort, et l'irruption de ce qui n'arrive pasàpasà l'instant de cesévénementscesévénements mêmes. L'annihilation est l'irruption d'une singularité, davantage que l'interruption d'une individualité. D'o` u cette formulation exacte quoiqué enigmatique : L'annihilation est l'´ evénement lui-même

, Un grand frère donne la mainàmainà son petit frère, tel est l'avènement de l'annihilation. L'un de ces frères sans l'autre, tel est l'´ evénement de la disparition

, Mais o` u se trouve l'annihilation puisqu'ils sont l` a l'un Et l'autre ? Précisément Précisémentà l'endroit de ces mains

, Que dans une collision, l'annihilation est unévénement unévénement existant et un avènement inexistant. , et nonànonà la logique dialectique d'une négation. C'est ainsi qu'il faut donc comprendre une ? annihilation ? : comme celle analogue lorsqu'elle rapporte la rencontre expérimentale, dans un accélérateur, entre une particule et son antiparticule, par exemple unélectronunélectron et un positron, lesquels semblent s'annihiler instantanément lors de leur collision

, Vladimir Jankélévitch qualifiait cela de ? métempirique ?

?. Non, il s'agit désormais d'une réciprocitéentì erement contradictoire... d'un débat débatéquivoque et infini qui de touté eternité fait prévaloir la mort sur la conscience et la conscience sur la mort. ? Vladimir Jankélévitch, La mort, Flammarion, vol.17, p.384, 1966.

, Na??treNa??tre n'est pas na??trèna??trè a l'existence, mais intégrersingulì erement cette insét-elle commencé ? ? est dépourvue de sens, car en l'instant qui l'instaure s'instaure le temps lui-même. Exister et ne pas exister sont instantanément inséparables

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