L’ombre du beau moderne : Stendhal au Salon de 1824
Résumé
Alors que la critique d’art de Stendhal est généralement dévaluée en raison de ses apparences conservatrices, je montre dans cet article qu’il a su soutenir des artistes incarnant l’avant-garde, comme Saint-Èvre et Sigalon, et qu’il s’est fait le porte-parole d’une première peinture romantique encore trop peu explorée, cherchant à concilier l’idéal de perfection formelle hérité de l’antique et les territoires nouveaux de la folie, de la douleur et de la laideur.