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, Les ruses de l'intelligence, la mètis des Grecs (1974). C'est à l'étude de l'imaginaire grec de la couleur, polarisé par le khrôs et le poikilon, qu'a été consacrée une large part de ma thèse de doctorat, portant sur la période archaïque, aujourd'hui publiée : A. Grand-Clément, 2011.

, Voyage du jeune Anacharsis de l'abbé Barthélémy, où il s'applique à Boularchos de Lydie, peintre qui aurait le premier usé de plusieurs couleurs pour composer ses oeuvres) et c'est au début du xix e s. qu'il prend le sens que nous lui connaissons aujourd'hui (« décoré de plusieurs couleurs, En effet, il n'est attesté qu'à partir de la fin du xviii e s. (dans le, 1834.

, Je me permets ici de renvoyer à mon étude : A. Grand-Clément, « Mettre en couleurs, un acte cosmogonique : quand tissus, métaux et chants s'entrelacent. Essai d'interprétation du mot poikilos, pp.69-88, 2010.

N. Voir and . Villacèque, De la bigarrure en politique (Platon, République VIII, 557c 4 sqq, vol.130, pp.137-152, 2010.

, Kei a consacré une belle étude à la signification des motifs floraux sur les images vasculaires athéniennes d'époque classique : N. Kei, « Poikilia et kosmos floraux dans la céramique attique », dans L. Bodiou, F. Gherchanoc, V. Huet, V. Mehl (éds), Parures et Artifices : le corps exposé dans l'Antiquité gréco-romaine, 2011.

L. Voir, M. M. Soverini, and . Sassi, I colori nel mundo antico: esperienze linguistiche e quadri simbolici, pp.67-80, 2003.

, Je renvoie ici aux différentes communications du colloque qui ont porté sur la pourpre antique, ainsi qu'aux études rassemblées dans O. Longo (éd.), La porpora: realtà e immaginario di un colore simbolico, 1998.

, Grand-Clément, « Histoire du paysage sensible des Grecs à l'époque archaïque : Homère, les couleurs et l'exemple de porphureos, Sur les résonances affectives de la pourpre, voir A, vol.65, pp.123-143, 2004.

, Chez Théognis, l'or pur est eruthron, « rouge, vol.450

, Voir Homère, Iliade III 64 et V 427

. Odyssée, Sur la relation entre l'or et la divinité dans les textes grecs, voir H. L. Lorimer, « Gold and Ivory in Greek Mythology », dans Greek Poetry and Life: Essays Presented to Gilbert Murray on his Seventieth Birthday, pp.14-33, 1956.

K. L. Sur-cette-technique and . Shapiro, On pourrait également évoquer la dorure des statues, qui possède des vertus « divinisantes » : Br. Bourgeois, Ph. Jockey, « La dorure des marbres grecs. Nouvelle enquête sur la sculpture hellénistique de Délos », Chryselephantine Statuary in the Ancient Mediterranean World, vol.2005, issue.2, pp.253-316, 2001.

. Euripide, , pp.465-467

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, Les astynomoi sont chargés de procurer la pourpre nécessaire : Mansfield, p.448, 1985.

, Il existe à Délos d'autres statues dorées. Outre l'agalma d'Hécate, dont la khrusôsis est confiée à Ophélion (ID 290, voir la contribution de V. Chankowski dans ce volume, Fr. Prost, « La statue cultuelle d'Apollon à Délos, vol.112, pp.186-187, 1970.

, Si l'on se réfère au LSJ, qui traduit ????????? par « overlaid or plated with gold » et réserve le sens de « interwoven with gold

D. V. Athénée, Il reprend la description minutieuse de Kallixeinos de Rhodes

L. Effectivement, . Terme, and . Désigne, dans les listes d'inventaire, l'ensemble des objets et des étoffes qui correspondent aux biens sacrés : vêtements et bijoux réels portés par la statue, mais aussi ceux conservés dans le sanctuaire ; il inclut même parfois les tenues sacerdotales des officiants. Voir P. Linant de Bellefonds, s.v. « Rites et activités relatifs aux images de culte, p.428, 2004.

. , Platon juge l'or (comme l'argent) inapproprié pour des anathèmata consacrés aux dieux, en raison des convoitises qu'il suscite, et lui préfère le bois ou la pierre. De la même manière, la seule couleur admise par le philosophe pour les textiles est le blanc, ce qui exclut de fait la teinture pourpre

, Selon lui, cette dernière ne doit même pas faire l'objet d'un commerce dans la cité idéale (847c)

S. La-publication-de-référence-est and . Harris, The Treasures of the Parthenon and Erechtheion, 1995.

T. Voir and . Linders, Certains de ces vêtements sont destinés à orner les trois effigies divines de Brauron, Studies in the Treasure Records of Artemis Brauronia Found in Athens, 1972.

, Voir le tableau synoptique des références et son commentaire dans L. Cleland (n. 30), pp.96-100

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