Une nouvelle portion de l'habitat ceinturé chasséen de Saint-Michel-du-Touch : le 12 chemin de la Flambère à Toulouse (Haute-Garonne)
Résumé
A construction project prompted the excavation conducted under the direction of Roberta Bevilacqua into the site « 12 rue de le Flambère » during autumn of 2008 by the Inrap. Located in the north-western part of the city of Toulouse (Haute-Garonne), the concerned area is at the periphery of the enclosed Chassean settlement of Saint-Michel-du-Touch identified in 1970s by G. Simonnet (Simonnet 1976) and considered to be a major site of the Southern Chassean. Occupational remains assigned to the Middle Neolithic, the Antiquity and the middle Ages have been discovered. Concerning Later Prehistory, about forty stratified and organized features have been uncovered throughout the entire area: a segment of a ditch and a foundation ditch, parallel the one to the other, about fifteen pebbled hearth features, pits and post holes.
The uncovered material is quite abundant and contains an important quantity of pottery, daub fragments, lithic and bone industry. Both the faunal and the environment analysis enhance our knowledge on this occupation.
The study of the pottery and lithic productions associated with stratigraphic analysis has permitted to trace back the chronological evolution of this part of the settlement.
Un projet immobilier a donné lieu à l’automne 2008 à une fouille Inrap du « 12 chemin de la Flambère », sous la direction de Roberta Bevilacqua. Située au Nord-ouest de la ville de Toulouse (Haute-Garonne), l’emprise est en périphérie de l’habitat ceinturé chasséen de Saint-Michel-du-Touch reconnu dans les années 70 par G. Simonnet (Simonnet 1976) et considéré comme un site majeur pour le Chasséen méridional.
Des vestiges d’occupations du Néolithique moyen, de l’Antiquité et du Moyen-âge ont été découverts. Pour la Préhistoire récente, la fouille a mis en évidence une quarantaine de structures stratifiées et organisées dans l’espace : un segment de fossé et une tranchée de fondation parallèles, une quinzaine de structures de combustion à galets, des fosses et des trous de poteau.
Le mobilier exhumé est relativement riche et comprend une abondante série céramique, des éléments de torchis, une industrie lithique et osseuse. Une étude de la faune et des analyses environnementales viennent enrichir notre connaissance sur cette occupation.
L’étude des productions céramiques et lithiques, associé à l’examen de la stratigraphie, ont permis de mettre en évidence une évolution chronologique de ce secteur de l’habitat.