L. Dictionnaire, Académie de 1718 définit le « carreau » comme une « espèce de caillou qu'on dit qui tombe quelquefois avec le tonnerre ». 30 Voir l

C. Serait-donc-une-tempête-sur-le-lac, mais avec Julie (même devenue mère de famille) c'est sur la mer qu'on s'embarque, mer à la tranquillité trompeuse qui conduit à se perdre « sans croire s'être égaré ». Le féminin comme tempête permet de metaphoriser le « transport

. Le-calme-vient, je ne sais plus où je suis

. Sans-l-'aiguillon-de-la-jalousie and . Du-plaisir, notre coeur à nous autres est un vrai paralytique : nous restons là comme des eaux dormantes, qui attendent qu'on les remue pour se remuer. Le coeur d'une femme se donne sa secousse à lui-même?»

L. De-la, Atala n'offrait plus qu'une faible résistance ; je touchais au moment du bonheur quand tout à coup un impétueux éclair, suivi d'un éclat de la foudre, sillonne l'épaisseur des ombres, p.91

À. Un-chien-aboie-dans-le-lointain, il approche, il redouble ses cris, il arrive, il hurle de joie à nos pieds ; un vieux solitaire portant une petite lanterne le suit à travers les ténèbres de la forêt. 'La Providence soit bénie ! s'écria-t-il aussitôt qu'il nous aperçut. Il y a bien longtemps que je vous cherche ! Notre chien vous a sentis dès le commencement de l'orage, et il m'a conduit ici

U. Le-lien-entre-la-foudre-divine-et-la-parole-du-père-aubry-est-explicitement-souligné, . Peu, and . Tard, lorsque ce dernier fulmine d'une voix terrible contre les propos blasphémateurs de Chactas : « les éclairs qui sortaient des yeux du vieillard, sa barbe qui frappait sa poitrine, ses paroles foudroyantes le rendaient semblable à un Dieu 92 ». Dés ce moment, le processus qui conduit à la mort d'Atala (laquelle répète à l'évidence celle de Virginie 93 ) est enclenché. On indiquera seulement pour finir que la contemporanéité exacte du coup de foudre qui s'abat sur Justine dans l'Histoire de Juliette et de celui qui, de manière à peine moins directe, conduit à la mort d'Atala, pourrait bien ne pas être insignifiante. D'autant que les deux séquences sont peut-être paradoxalement convergentes : d'un côté, la littéralisation et peut-être l'exténuation de la métaphore sexuelle de l'orage et de la tempête, et de l'autre, son déni ou du moins sa négation conduisant à une réactivation de la symbolique du châtiment divin. Faudrait-il parler d'un retour du refoulant ? Ainsi s'achève peut-être, en 1801