Relativisme et objectivisme ; une alternative à repenser ? Entre interprétation sans fin et fin de l'interprétation, dans The Shaking woman de Siri Husvedt, Saturday de Ian Mac Ewan, et Corpus delicti de Juli Zeh - Archive ouverte HAL Accéder directement au contenu
Article Dans Une Revue Fabula-LhT : littérature, histoire, théorie Année : 2015

Relativisme et objectivisme ; une alternative à repenser ? Entre interprétation sans fin et fin de l'interprétation, dans The Shaking woman de Siri Husvedt, Saturday de Ian Mac Ewan, et Corpus delicti de Juli Zeh

Résumé

La description des avatars du vivant (descriptions de pathologies, biopolitiques) dans un certain nombre de récits contemporains permet aujourd’hui de rebattre les cartes d’une opposition théorique ancienne entre tenants de l’herméneutique gadamérienne et partisans du maintien de l’héritage des Lumières et d’un objectivisme fondé sur un consensus moral et scientifique. Chez Husvedt, Mc Ewan et Zeh l’interprétation du corps suppose une herméneutique de la factualité. Le vivant, se comprenant soi-même dans sa propre interprétation ne peut cependant jamais parvenir à une métareprésentation achevée de soi-même, mais surtout un état des savoirs ne peut à lui seul décider d’une norme dont la définition revient aux sujets politiques dont la zoé est prise dans la souveraineté.

Domaines

Littératures
Fichier non déposé

Dates et versions

hal-01717594 , version 1 (26-02-2018)

Identifiants

  • HAL Id : hal-01717594 , version 1

Citer

Christine Baron. Relativisme et objectivisme ; une alternative à repenser ? Entre interprétation sans fin et fin de l'interprétation, dans The Shaking woman de Siri Husvedt, Saturday de Ian Mac Ewan, et Corpus delicti de Juli Zeh. Fabula-LhT : littérature, histoire, théorie, 2015, Pourquoi l'interprétation ?, 14. ⟨hal-01717594⟩
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