F. Marquez, 41 L'adolescent larbaldien n'est guère nationaliste. Santos se veut américain et non mexicain Voir aussi Lucas Letheil dans « Mon plus secret conseil » : « " Paris ? j'en ai plein le dos. La France ? Connais pas : jamais été présenté. ? Alors tu es un sans-patrie ? Petit misérable ! " » (Amants, heureux amants?, pp.89-174

«. Il-sentait-du-bonheur-au-fond-de-lui, Le bonheur est lié à la surprise de l'amour. 46 On emprunte à Antoine Compagnon ce concept très fécond : « À la recherche du temps perdu est le roman de l'entre-deux, non de la contradiction résolue et de la synthèse dialectique, mais de la symétrie boiteuse ou défectueuse, du déséquilibre et de la disproportion, du faux pas 47 Pour bien percevoir ce dispositif, il convient de rappeler la composition du roman. Dès qu'elle apparaît, Fermina rassemble autour d'elle une cour de soupirants dont Santos est le plus brillant (chapitres I à VII). Les autorités s'en émeuvent. Elles confient au seul Léniot le rôle de chaperon (chapitres VIII à XVII). Celui-ci veut la séduire (chapitres VIII et IX) Conçue d'abord comme une « ennemie, Fermina devient pour « une bonne camarade » (p. 66), « une égale» Mais l'apprenti libertin tombe amoureux. Le temps des confidences (chapitres XI à XIII) fait se succéder deux grandes déclarations : Fermina lui avoue ses penchants mystiques (chapitre XIII) et, pp.70-97, 1989.