. Anato, envoie une série de lettres où, par le biais de son secrétaire-interprête Alexandre Mondésir

. Recours-a-toute-une-rhétorique-de-la-nationalité, «Depuis un siècle mes sujets et leurs ancêtres se considèrent comme français et si la qualité officielle de naturels français leur a manqué et leur manque, je puis du moins déclarer hautement que tous les Bonis appartiennent indistinctement à la grande nation française par le coeur. (...) Notre reconnaissance pour la France, qui a toujours été notre protectrice, est héréditaire dans la tribu.»(Lettre du Gran Man Anato au gouverneur de la Guyane française, 15 novembre 1888, ADG X. 388), «Notre désir le plus ardent est de rester français et conserver, sinon la totalité du territoire contesté, du moins une bonne partie (...) Nous vous le répetons aujourd'hui, nous sommes Français, le territoire que nous occupons depuis plus d'un siècle est Français», p.209

. Cf, Rapport de l'Inspecteur des Eaux et Forêts Grébert, sur la mission au Maroni 21 janvier, p.121, 1936.