Universities and Scholars in East Africa
Universités, universitaires en Afrique de l'Est
Résumé
All books have a history and this one is no exception. It is both simple and exemplary. The research program “Academicians and Universities in East Africa, New Functions and Remits, Compared Experiences Approach, Collective and Institutional Strategies” , that informs this publication, arose from the observation that academicians and universities resisted all forms of de-structuring that affected countries in East Africa and the Great Lakes Region after a decade of political, ethnic, social and economic upheavals. A good example is the symbolic history of Makerere University as well as the observation that universities have since the turn of the century been undergoing expansion if not renaissance. However, this double reality, which is sometimes successive and sometimes combined, raises in the daily life of academicians a number of problems, issues and challenges. teaching and research professors drawn from major East African Universities and African experts specialised in the region, who have, at one moment or another of their career, worked in these Universities. Beyond the initial general problem, these studies, which are also testimonies, concern unique national situations and contexts in Burundi, Kenya, Uganda, Rwanda, the Democratic Republic of Congo and Tanzania dealing with problems shared by academicians in the five countries of the East African Community, in the Great Lakes Region and, more specifically, the future of Humanities and Social Sciences, Universities, faculties, departments and research centres concerned with this discipline.
En Afrique de l'Est, universités et universitaires jouent un rôle important auprès du corps social, en contribuant, à travers les différentes approches disciplinaires en sciences humaines et sociales, à l'analyse des situations et de problèmes qu'affrontent à la fois chacun des pays et la région tout entière. Ils restent, sur le plan institutionnel et au travers de la société civile, un des acteurs de la vie politique. Pourtant les universités et les universitaires furent souvent au coeur de critiques au cours de la dernière décennie. Les institutions, leur inef-ficience économique et sociale, l'inertie voire la participation des uni-versitaires aux différentes crises ont été dénoncées, particulièrement dans les sciences humaines et sociales. Toutefois la crise institutionnelle des universités tout comme les difficultés rencontrées par les universi-taires reflètent les évolutions récentes du corps social. Elles dévoilent des changements, présentent de nouvelles configurations institution-nelles et scientifiques, toutes porteuses de solutions, d'innovations, d'expériences et d'analyses renouvelées. En réalité, les missions, les fonctions et les rôles, les contributions aussi bien des universités que des universitaires sont en train de changer. Cette nouvelle donne laisse espérer des voies de sortie de crise. Elle pose, depuis peu, un regard actualisé et plus optimiste sur la place des intellectuels, des universi-taires et des structures universitaires. Cependant ces changements constituent autant de défis. Ils portent sur les institutions, les pratiques, les acteurs constituant la communauté des universitaires, mais aussi sur les champs de recherche et les fonc-tions classiques de formation. Les différentes contributions examinent les changements, à travers de nouvelles pratiques, orientations, expé-riences en cours dans les universités est-africaines. Les domaines abor-dés sont ceux de la recherche, de la recomposition institutionnelle et de la contribution des universitaires à la gestion des crises que connaît l'Afrique de l'Est.