Quand les franges urbaines se mettent au vert : la nature aux marges de la métropole lyonnaise. - Archive ouverte HAL Accéder directement au contenu
Article Dans Une Revue Projets de paysage : revue scientifique sur la conception et l'aménagement de l'espace Année : 2016

When Urban Fringes Go Green: Nature on the Edges of the City of Lyon.

Quand les franges urbaines se mettent au vert : la nature aux marges de la métropole lyonnaise.

Inès Méliani

Résumé

The physiognomy of the Lyon metropolis is characterised by intense urban sprawl which has led to the disappearance of thousands of hectares of natural land. The city centre has gradually absorbed the outlying municipalities leaving behind islands of natural and agricultural lands. For a long time, these remaining spaces were seen as potential building land but today they are considered as spaces providing added value to public development projects. Taken into account upstream in the urban planning process these changing spaces, which have given rise to a variety of different landscapes, modes of use and methods of governance, have contributed to defining the urban fringes of Lyons. Urban planning documents of the Lyons agglomeration are evidence of the institutionalisation of a form of recreational nature through many examples which shed light on the problems relating to urban fringes: the redevelopment of the network of green spaces on the banks of the River Rhone, the deployment of «Nature Projects», and the two major projects of the Miribel-Jonage Park to the north and the Gerland Park in a former brownfield to the south of the city. This study shows how the transitional spaces between Lyons and the countryside, long considered as complex areas to manage, are now perceived as assets in an urban planning policy aimed at improving quality of life and addressing new environmental issues.
La physionomie de la métropole lyonnaise se caractérise par un fort étalement du tissu urbain qui se traduit, notamment depuis l'après-guerre, par une constante artificialisation des sols et la disparition de milliers d'hectares de surfaces naturelles. La ville-centre a peu à peu absorbé les communes alentour, laissant subsister par endroits des îlots d'espaces naturels et agricoles. Longtemps considérés comme terrains résiduels potentiellement constructibles, ceux-ci constituent aujourd'hui une catégorie d'espaces s'inscrivant, en tant que valeur ajoutée, dans les projets publics d'aménagement. Très tôt pris en compte dans la planification urbaine, ces espaces en mutation, où formes paysagères, pratiques habitantes et gouvernances se sont développées de multiples façons, ont contribué à fixer les franges urbaines. Les documents d'urbanisme de l'agglomération lyonnaise témoignent de ce phénomène d'institutionnalisation d'une nature récréative, à travers maints exemples qui viennent éclairer la problématique des franges urbaines : ainsi le réaménagement en trame verte du linéaire des berges du Rhône ou l'élaboration des « projets nature » et, plus significatifs encore, les aménagements du parc de Miribel-Jonage au nord, ou du parc de Gerland au sud de Lyon, sur une ancienne friche industrielle. Cette étude montre comment les espaces de transition entre Lyon et campagne, longtemps vus comme complexités mal maîtrisables, ont acquis le statut d'atout pour la mise en œuvre d'une politique d'aménagement visant la qualité de vie et répondant aux nouveaux enjeux écologiques.
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hal-01516178 , version 1 (09-05-2017)

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Citer

Inès Méliani. Quand les franges urbaines se mettent au vert : la nature aux marges de la métropole lyonnaise.. Projets de paysage : revue scientifique sur la conception et l'aménagement de l'espace, 2016, ⟨10.4000/paysage.10313⟩. ⟨hal-01516178⟩
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