. Gallia, , pp.217-230, 2015.

. Gallia, , pp.217-230, 2015.

M. Joly,

;. Champigny-lès-langres and C. Barral, Les trois ensembles de sanctuaires forment une grande zone cultuelle établie en périphérie d'une vaste agglomération laténienne (fig. 10). L'emprise globale du site, agglomération et sanctuaires compris, s'étend sur près de 90 ha. Le premier sanctuaire se situe sur la commune de Champigny, Plusieurs bâtiments sont interprétables comme des temples, situés dans un péribole quadrangulaire, matérialisé par un fossé et doté d'une 15. Champigny-lès-Langres (aux lieux-dits : les Granges, la Vierge, Saussey, la Vieille), 2014.

. Gallia, , pp.217-230, 2015.

M. Joly,

C. Barral, Occupés depuis le milieu du iii e s. av. J.-C., si l'on en juge par le mobilier collecté en surface, ces sites continuent à être fréquentés à l'époque romaine, bien après la disparition de l'agglomération gauloise au i er s. av. J.-C. Certains font l'objet d'une monumentalisation : les vestiges du décor architectural permettent de dater celle des temples des Granges, à Champigny-lès-Langres, du ii e s. Ils sont fréquentés jusqu'à la fin du iv e s. Il s'agit là du plus vaste ensemble cultuel connu en territoire lingon 16 . Il paraît plausible d'y reconnaître le principal sanctuaire de la cité, qui se signale par des dimensions importantes et par un traitement architectural particulier. Alors que Langres a progressivement accaparé l'essentiel des fonctions caractéristiques d'un chef-lieu de cité, Au moins certains des sanctuaires de ce vaste secteur cultuel devaient présenter un caractère public et occuper une place importante dans la géographie sacrée de la cité des Lingons, pp.379-380, 2014.

, Sa taille et sa monumentalité dépassent nettement celles des sites de même nature associés aux autres agglomérations lingonnes d'origine gauloise (Mâlain

, e s. ont apporté nombre d'informations nouvelles qui ont permis de reconsidérer la question des origines de la capitale des Lingons et de la mise en place de la ville romaine. La création de l'oppidum protohistorique remonte à la fin du ii e s. av. J.-C., faisant suite à l'agglomération de plaine de Champigny-les-Langres, repérée à quelques kilomètres au nord. Langres se distingue des autres capitales de cités voisines (Sens, Bibracte-Autun ou Besançon) qui ont fait l'objet d'évolutions différentes, mais présente cependant des similitudes fortes avec les pôles de peuplement de Tonnerre ou de Vertault situés dans la même cité (Barral, Des phénomènes similaires ont affecté d'autres cités gauloises, par exemple celle des Aulerques Éburovices, où a été mis en évidence un dédoublement * * * Les recherches archéologiques de la fin du xix e et du début du xx, pp.150-153, 2012.