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Article Dans Une Revue CALÍOPE Année : 2015

A Nun's Lament: the Madrigal “¡Ay de mí, sin ventura!” by Gutierre de Cetina and a Famous European Melody

El lamento de una monja: el madrigal «¡Ay de mí, sin ventura!» de Gutierre de Cetina y una famosa melodía europea

Lamentation d'une nonne : le madrigal “¡Ay de mí, sin ventura!” de Gutierre de Cetina et une célèbre mélodie européenne

Résumé

Se conoce perfectamente la relación de la forma poética madrigal con la música en Italia, mucho menos en la península ibérica. El más conocido entre los primeros madrigalistas españoles, Gutierre de Cetina (h.1514-h.1554), ofrece sin embargo un ejemplo llamativo de difusión mixta por la vía poética y la vía musical, a través de una composición polifónica del maestro de capilla Juan Navarro (h.1530 1580). El madrigal “¡Ay de mí, sin ventura! / ¡Ay, vida trabajosa entre paredes!” pone “en voz de una monja” el lamento de quien no quería ser encerrada a la fuerza en un convento. Para el texto, Cetina siguió la tradición del lamento bíblico, imitando varias fuentes castellanas del antiguo cancionero, todas conocidas a través de su difusión musical. Pero también podría existir otra fuente: “La Mónica,” canción creada en Italia sobre el mismo tema de la malmonjada y difundida luego por toda Europa. Comparte con el madrigal de Cetina los mismos afectos en el texto y en los modos musicales utilizados por sus compositores. El carácter común de ambos lamentos se estudia aquí a través de un examen comparativo según algunos tratados de música de la época (Bermudo, Zarlino, Salinas, Artusi y de Caus).
On connaît fort bien la relation entre la forme poétique madrigal et sa musique en Italie ; bien moins dans la péninsule Ibérique. Le plus connu des premiers poètes madrigalistes espagnols, Gutierre de Cetina (ca. 1514 – ca. 1554), offre, pourtant, un exemple éloquent de diffusion mixte par la voie littéraire et la voie musicale sur une composition polyphonique du maître de chapelle Juan Navarro (ca. 1530-1580). Le madrigal “¡Ay de mí, sin ventura! / ¡Ay, vida trabajosa entre paredes!” confie “à la voix d’une nonne” cette lamentation de celle qui ne voulait pas être enfermée au couvent. Pour son texte, Cetina a suivi la tradition de la lamentation biblique tout en imitant diverses sources castillanes de l’antique chansonnier collectif, toutes également connues à travers leur diffusion musicale. Cependant, une autre source pourrait aussi exister : celle de “La Monica” (la ‘monaca’), chanson élaborée en Italie sur ce même thème de la ‘malmonjada’, de la nonne contre son gré, diffusée ensuite à travers l’Europe entière pendant près de deux siècles. Elle partage, avec le madrigal de Cetina, les mêmes affects dans son texte et les mêmes modes musicaux dans l’utilisation qu’en font les compositeurs. Les communes caractéristiques de l’une et l’autre de ces lamentations sont ici étudiées à travers un examen comparatif de quelques-uns des traités musicaux de l’époque (Bermudo, Zarlino, Salinas, Artusi et de Caus).
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Citer

Joseph J. Roussiès. El lamento de una monja: el madrigal «¡Ay de mí, sin ventura!» de Gutierre de Cetina y una famosa melodía europea. CALÍOPE, 2015, 20 (2), pp.81-117. ⟨hal-01501208⟩
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