Le self, un concept nomade : des Lumières écossaises à l’Ecole de Chicago en passant par le pragmatisme - Archive ouverte HAL Accéder directement au contenu
Article Dans Une Revue Cahiers Philosophiques de Strasbourg Année : 2011

Le self, un concept nomade : des Lumières écossaises à l’Ecole de Chicago en passant par le pragmatisme

Résumé

Cet article examine la migration non seulement géographique mais aussi disciplinaire du concept de self : il a circulé depuis l’Europe jusqu’aux Etats-Unis, a basculé de la philosophie vers la sociologie en passant par la psychologie sociale. D’abord analysé par David Hume dans les livres I et II du Traité de la nature humaine et Adam Smith dans La théorie des sentiments moraux, il constitue la pièce motrice de leur compréhension sociale de l’esprit humain : le soi se construit dans les interactions sociales. Cette notion caractéristique des Lumières écossaises a ensuite nourri les développements sociologiques de l’Ecole de Chicago, notamment ceux d’Erving Goffman. Cet infatigable analyste des miettes de la vie collective n’a cessé d’affirmer tout au long de son œuvre la nature sociale des rencontres entre les individus. Entre le self des Lumières écossaises et celui de l’Ecole de Chicago, n’existe-t-il qu’une vulgaire homonymie ou des affinités plus profondes ?
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Citer

Céline Bonicco-Donato. Le self, un concept nomade : des Lumières écossaises à l’Ecole de Chicago en passant par le pragmatisme. Cahiers Philosophiques de Strasbourg, 2011, Philosophie et Sciences, 28 (2), pp.101-126. ⟨10.4000/cps.2756⟩. ⟨hal-01493297⟩
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