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Ouvrages Année : 2016

Empreintes du tantrisme en Chine et en Asie orientale

Vincent Durand-Dastès

Résumé

This collection of essays, mainly in French, tries, through its eight chapters, to draw the borders of what may be called a “Tantric territory” in the religious landscape of China and some of its neighbors. Esoteric Buddhism is of course at the center of the discussion, but we talk also of representations and practices taking inspiration from but also departing from it, among them Daoism, Shinto, or areas of East Asian popular culture that are witness to its far–reaching influence. The first section of the book, “Imaginaries,” looks at various subjects: To what extent may we recognize a “tantric type” in the iconography of deities participating in an important salvation ritual common to Buddhism and Daoism? How do 16th- and 17th-century Chinese vernacular novels use furious or lascivious Indian deities’ features to depict some of their heroic protagonists? How did the figure of the very popular child-god Nezha come to incorporate Indian myths carried to China through the translation of Esoteric Buddhist texts? The second section, “Rituals,” turns first towards an efficient Sanskrit prayer, and explains how it came to occupy an important place in the religious life of 11th-century China. We then follow the career in China of a work of Indian Esoteric Buddhism, “Chanting the names of Mañjuśrī,” before showing how contemporary Daoist ritual masters in southeastern China use mudrā in their daily practices. The third section, “Counterpoints,” shows how, in Japan, the so-called “esoteric” sect would eventually be able to claim more than ten million followers and how its practices and representations would influence so many different sectors of Japanese society. The last chapter takes us to Korea, where we see the imperial state taking great pains in constructing and promoting lineages of Buddhist monks who were specialists in divination rituals originating in Esoteric Buddhism. At the end of the book is a short bibliographical essay about recent developments in the study of esoteric Buddhism in China. One of the aims of this book is to ask scholars of various fields, but none of whom specializes in “pure” Buddhist studies, to shed new lights on some aspects of the Tantric tradition of East Asia. It brings together contributions by Brigitte Baptandier, Ester Bianchi, Yannick Bruneton, Vincent Durand-Dastès, Caroline Gyss, Liu Hong, François Macé, and Meir Shahar.
Ce volume collectif se propose, à travers ses huit chapitres, de contribuer à délimiter un «domaine tantrique» dans le paysage religieux de la Chine et de ses voisins. Si le bouddhisme ésotérique est au cœur de son propos, on y aborde aussi des pratiques et des représentations qui s'en inspirent en s'en distinguant, qu'elles soient rattachables au taoïsme, au shinto ou témoignent d'une présence plus diffuse au sein de la culture populaire d'Asie orientale. La première section, Imaginaires, se demande dans quelle mesure un «aspect tantrique» des divinités fut adopté par les peintures liturgiques servant à accompagner un important rituel commun au bouddhisme et au taoïsme, comment les romans en langue vulgaire des XVIe et XVIIe siècles s'inspirèrent des divinités indiennes représentées dans des poses lascives ou furieuses pour construire certaines figures de héros, ou comment le personnage du très populaire dieu-enfant Nezha fut façonné au fil des siècles grâce à l'importation progressive de mythes indiens par le truchement de textes du bouddhisme ésotérique. La section Rituels explique d'abord comment une efficace prière sanscrite en vint à occuper une place de choix dans la vie religieuse des Chinois du XIe siècle, puis retrace la carrière chinoise d'une œuvre du bouddhisme ésotérique indien, le Chant des noms de Mañjuśrī, avant d'aborder l'usage des mudrā par les maîtres de rituels taoïstes de la Chine du Sud-Est. La partie Contrepoints montre comment, au Japon, une école prétendument «ésotérique» put finir par compter plus de dix million d'adeptes et son imaginaire comme ses pratiques influer sur les secteurs les plus divers de la société, puis décrit comment en Corée, l'État impérial s'employa à construire et promouvoir des lignées de bonzes spécialisés dans les rituels divinatoires d'inspiration tantrique. L'ouvrage se clôt par un bref essai bibliographique sur les développements récents des études tantriques en contexte chinois. Ce volume a pour modeste ambition d'apporter aux études sur le bouddhisme ésotérique la contribution de spécialistes de domaines très variés, mais extérieurs au domaine de la pure bouddhologie. Il rassemble des textes de Brigitte Baptandier, Ester Bianchi, Yannick Bruneton, Vincent Durand-Dastès, Caroline Gyss, Lui Hong, François Macé et Meir Shahar.
Fichier non déposé

Dates et versions

hal-01436291 , version 1 (16-01-2017)

Identifiants

  • HAL Id : hal-01436291 , version 1

Citer

Vincent Durand-Dastès (Dir.). Empreintes du tantrisme en Chine et en Asie orientale . Vincent Durand-Dastès. Peeters, VI-380 p., 2016, Mélanges Chinois et Bouddhiques, 32, 978-90-429-3034-6. ⟨hal-01436291⟩
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