Jean-Claude Vimont. Un éclaireur chez Criminocorpus (introduction et animation de la table ronde)
Résumé
Jean-Claude Vimont nous a rejoint en 2009, à une époque où Criminocorpus n’était ni un objet de recherche, ni une école historiographique, ni une institution et ce sont peut-être déjà là déjà trois bonne raisons qui ont rendu le projet attractif à ses yeux.
Notre compagnonnage s’est scellé à l’occasion du montage d’une recherche collective financée par l’ANR, intitulé « Sciencepeine » et qui portait sur les savoirs et les pratiques de l’exécution des peines au 20e siècle. Depuis cette date, la coopération n’avait cessé de s’intensifier, sur un mode à la fois non protocolaire et très heuristique.
Respectueux du lecteur, n’usant jamais d’argument d’autorité, Jean-Claude Vimont produisait une écriture-réflexion qui nous à réfléchir, aujourd’hui encore, sur les sujets qui lui tenait à cœur. Nous avons choisi d’en aborder trois :
- la position de Jean-Claude face à la défense sociale nouvelle
- Jean-Claude et ses terrains d’archives, avec la visite de la prison de la Santé
- Jean-Claude et le patrimoine carcéral
avec
- Nicolas Derasse (université Lille 2, ChJ UMR 8025), « Jean-Claude Vimont, un disciple de La Défense sociale nouvelle »
- Jean-Lucien Sanchez (DAP/Me5 et CLAMOR UMS 3726), « À l’ombre des hauts murs : Jean-Claude Vimont à la prison de la Santé »
- Sophie Victorien (CNRS, CLAMOR UMS 3726), « Un terrain en héritage : le patrimoine carcéral »