Use of a standard format to describe the activity of hospital-based palliative care team: A lever for improving end of life care
Suivi d’indicateurs dans le bilan d’activité d’une équipe mobile de soins palliatifs : un levier pour l’amélioration des pratiques
Résumé
Introduction > Early integrated palliative care is recommended in patients with incurable disease.
Despite their development, hospital-based palliative care teams (PCT) are introduced late in the
course of standard oncology care. The objective of this study is to describe the activity of an
academic hospital-based PCT, using a standard format, which integrates indicators of early
introduction and quality of end of life care, thus allowing a systematic analysis of its practice.
Methods > The annual activity of the PCT is described from 2007 to 2012. Data are collected for
each patient prospectively by the team: reasons for referral and activities of PCT, performance
status and chemotherapy at the time of first referral, visit to emergency and admission to ICU.
Results > The number of patients referred to the PCT increased from 337 patients in 2007 to 539 in
2012, among whom 90% were cancer patients, 84% at metastatic stage. Relief of symptoms was
the most frequent reason for referral. In 2012, 280 (64%) patients were receiving chemotherapy
and 41% had a PS > 2 at the time of first referral. Half patients died each year (270 in 2012); 17%
of these received chemotherapy in their last 14 days of life, 3% visited emergency room twice
and 13% were admitted in ICU, once during their last month of life, 48% died in hospice or at
home.
Conclusion > The use of a standard format to describe the activity of hospital-based PCTs, the
timing of their introduction and the quality of care is feasible. The generalization of this format for
monitoring to assess the curative medicine interface/palliative could be a lever for improving the
integration of palliative care.
Introduction > L'intégration précoce d'une démarche palliative est recommandée chez des patients
en situation d'incurabilité. Malgré leur développement, les équipes mobiles de soins palliatifs
(EMSP) restent introduites tardivement en oncologie, généralement après l'arrêt des traitements
anti-tumoraux. L'objectif de cette étude est de proposer un modèle descriptif d'activité d'EMSP,
intégrant des indicateurs de précocité de son introduction et de qualité des soins en fin de vie,
permettant une analyse systématique de ses pratiques.
Méthodes > L'activité annuelle de l'EMSP d'un CHU a été décrite de 2007 à 2012. Les données,
recueillies prospectivement par l'équipe, concernaient pour chaque patient : motif d'appel initial
à l'EMSP, contenu de ses interventions, performance status et chimiothérapie au moment du
premier recours, recours aux urgences et à la réanimation en fin de vie.
Résultats > La file active de l'EMSP est passée de 337 patients en 2007 à 539 en 2012, dont 90 %
de patients atteints de cancer, 84 % à un stade métastatique. Le soulagement des symptômes
était le motif d'appel initial majoritaire. En 2012, 280 (64 %) patients étaient sous chimiothérapie
et 41 % avaient un PS < 2 au moment du 1er recours à l'EMSP. La proportion de patients décédant
au cours de l'année était autour de 50 % au cours de la période. En 2012, 17 % de ces patients ont
reçu une chimiothérapie dans leurs 14 derniers jours de vie, 3 % ont visité le service d'accueil des
urgences 2 fois et 13 % ont été admis 1 fois en réanimation au cours de leur dernier mois de vie,
48 % sont décédés en USP ou à domicile.
Conclusion > Le suivi d'indicateurs d'activité d'une EMSP est possible et représente un outil de
communication institutionnelle. La généralisation de ce modèle de suivi d'activité permettant
d'évaluer l'interface médecine curative/palliative pourrait être un levier pour améliorer l'intégration
des soins palliatifs à l'hôpital et la qualité des soins en fin de vie.
Origine : Fichiers éditeurs autorisés sur une archive ouverte
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