Théo Ananissoh, Sony Labou Tansi, Améla et moi... Lecture d'un roman de Théo Ananissoh - Archive ouverte HAL Accéder directement au contenu
Pré-Publication, Document De Travail Année : 2016

Théo Ananissoh, Sony Labou Tansi, Améla et moi... Lecture d'un roman de Théo Ananissoh

Résumé

Dans ce livre, Bernard Mouralis retrace l’histoire et les conséquences d’une lecture : celle qu’il fit du roman de Théo Ananissoh, Le soleil sans se brûler, paru en 2015 et qui relate, sous une forme autobiographique, la rencontre, lors de vacances au Togo, d’un étudiant et de son ancien professeur à l’Université, Améla. « Comme une pierre qu’un promeneur jette à la surface d’une eau dormante, écrit Bernard Mouralis, le récit de Théo Ananissoh, a fait surgir en moi des interrogations et des problématiques enfouies depuis longtemps dans ma mémoire et ma conscience. » Ce sont ces résonnances que le présent essai se propose d’examiner. Parmi celles-ci, l’auteur a retenu le long dialogue entre le narrateur et Améla au sujet de Sony Labou Tansi et qui aboutit à faire de ce dernier un écrivain largement surestimé, prisonnier du public et des institutions de la Francophonie. Mais, se demande l’auteur, qui partagea longtemps ce point de vue, cette thèse a-t-elle encore un sens depuis la publication des nombreux inédits de Sony ? Un autre effet de cette lecture tient à la place très importante qu’occupe, dans Le soleil sans se brûler, la relation Maître/Disciple, qui donne lieu à de multiples configurations. Relation complexe, toujours susceptible de « réversibilité » et qui apporte à la fois distance et camaraderie, illumination et obscurité, comme le dit Philippe Jaccottet. Une dernière conséquence fut de provoquer un retour de l’auteur sur la personnalité et l’œuvre d’Améla (1947-2007) dont il fut le collègue et l’ami. S’appuyant sur des documents inédits, B. Mouralis fait surgir une œuvre singulière, qui s’exerça dans trois grandes directions : la réflexion sur les guerres civiles de Rome et le césarisme, l’étude du « thème de l’Afrique dans la poésie française du XIXe siècle » et le recueil des Odes lyriques. Améla ne fut pas seulement un chercheur érudit, et un poète véritable ; obsédé par l’image de « l’homme chu et relevé », de « Prométhée en croix fier de la tâche incommensurable accomplie », il fut aussi un être profondément marqué par la pensée nervalienne.
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Ananissoh Rédaction BM A.pdf (1.07 Mo) Télécharger le fichier
Origine : Fichiers produits par l'(les) auteur(s)
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Dates et versions

hal-01374142 , version 1 (29-09-2016)

Identifiants

  • HAL Id : hal-01374142 , version 1

Citer

Bernard Mouralis. Théo Ananissoh, Sony Labou Tansi, Améla et moi... Lecture d'un roman de Théo Ananissoh. 2016. ⟨hal-01374142⟩

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