«. Une-lecture and . Vraie, une lecture qui assumerait son affirmation, serait une lecture folle, non en ce qu'elle inventerait des sens improbables (des « contresens »), non en ce qu'elle « délirerait », mais en ce qu'elle percevrait la multiplicité simultanée des sens, des points de vue, des structures

M. Référence-de-la-version-publiée, L'infini processus de disqualification du lecteur ou contre une didactique bathmologique, Le sujet lecteur. Lecture subjective et enseignement de la littérature, pp.233-243, 2004.

». , «. Ôter-le-cran-d-'arrêt-du-sens, ». , and «. Mettre-la-lecture-en-roue-libre, Barthes parle « du lecteur, qui produit l'échelonnement des lectures » : on reconnaît là les termes que Barthes emploie, dans Roland Barthes par Roland Barthes (1975) mais à propos de l'énonciation cette fois (« cette folie du langage ») pour décrire l'« échelonnement infini des degrés » d'un énoncé, ou les « échelonnements du langage » qui consistent à « ôter le cran d'arrêt (de la raison, de la science, de la morale) », à « mettre l'énonciation en roue libre » (OC, 2002, IV, p. 645) Ces mots sont extraits du chapitre intitulé « Le second degré et les autres » et définissent un jeu, qui se voudrait aussi une science : la « bathmologie » (p. 646). Laquelle, d'ailleurs, disait Barthes en conclusion de ce texte (ibid.), « ébranlera les instances habituelles de l'expression, de la lecture et de l'écoute ». Cette science ou ce jeu des degrés ne saurait en rester au second degré), qui a très vite illustré littérairement ce jeu-science de la bathmologie. Et l'on voit bien par ces mots comment l'exigence de distance par rapport au sens commun peut, en matière de lecture également, engendrer ce processus bathmologique, où la distance ne sera jamais qu'une posture de refus de la forme de lecture la plus partagée. Le processus de disqualification du lecteur est, à ce compte, sans fin. La didactique ne peut saurait être, à mes yeux, bathmologique : elle se doit au contraire d'être méta-bathmologique, pour détourner le mot de Camus, Je voudrais ici m'attarder sur quelques formules de Barthes : « lecture folle mais est vouée à engendrer « le miroitement infini du jeu des degrés », pour citer Renaud Camus Si la didactique du français veut prendre en compte les expériences subjectives des lecteurs réels, il lui faut s'interdire de courir après les théories littéraires qui, comme Compagnon l'illustre parfaitement sq.) Parvenir sur la lecture à ce que Barthes, pp.682-645, 1980.

R. Bibliographie-barthes, OEuvres complètes, 2002.

B. Élisabeth and &. , L'expérience scolaire des nouveaux lycéens. Démocratisation ou massification ?, 1998.

C. Antoine, Le Démon de la théorie. Littérature et sens commun, 1998.

D. Bertrand, Le lecteur distant. Positions du scripteur dans l'écriture du commentaire », Pratiques n° 113-114, Images du scripteur et rapport à l'écriture, pp.135-153, 2002.

M. Référence-de-la-version-publiée, L'infini processus de disqualification du lecteur ou contre une didactique bathmologique, Langlade dir., Le sujet lecteur. Lecture subjective et enseignement de la littérature, pp.233-243, 2004.

L. Gustave, La Méthode de l'histoire littéraire », dans Essais de méthode, de critique et d'histoire littéraire, 1910.

L. Gustave, Quelques mots sur l'explication de textes », dans Méthodes de l'histoire littéraire, 1919.

L. Jacques, De la compétence dans l'activité lectrice », dans PICARD M. éd. La lecture littéraire, Actes du colloque de Reims (14-16 juin, Biliothèque des signes, pp.302-311, 1984.

P. Michel, La lecture comme jeu, 1986.

V. Bernard-)-«-l-'autonomie-dans-la-lecture, ». Dans, and V. Bernard, La lecture méthodique, pp.5-12, 1996.