«. Le-texte-poétique-et-sa-signification, Une lecture du poème intitulé " Mouvement, Europe, pp.529-530, 1973.

L. Littérature, Un essai de mise au point, Annales littéraires de l, p.33, 1984.

«. Le-commentaire-de-la-poésie, 1550-1630) : l'écriture du genre, Les commentaires et la naissance de la critique amateurs du livre, p.49, 1990.

. Prenez-vite-un-mari, le vite va de soi, et ne peut que se paraphraser : il n'est que temps Un mari, et pourquoi pas un amant ? Les usages, bien sûr, et aussi le désir d'établissement, d'assurer l'avenir, les vieux jours? De désir pourtant

. Ensuite, une identification sémantique entre deux séquences, ce que la linguistique (et Miquel ici) appelle paraphrase : le vite va de soi, et ne peut que se paraphraser : il n'est que temps, p.69

. Enfin, forme de fusion énonciative entre texte et métatexte, mais inverse du décalque énonciatif, puisque c'est cette fois-ci l'énonciation textuelle qui se fond dans l'énonciation métatextuelle, phénomène que j'ai baptisé détextualité

. Dans-notre-corpus, si Rouxel s'interdit ce mode de discours, il apparaît, très minoritairement, dans Annabac ; en voici un exemple (auteur du commentaire : S. Azerad.) : « " Il était autrefois la comtesse Alouette/Qui sut si bien mentir qu'il en perdit la tête/En perdit sa chanson en perdit le sommeil, p.124

L. Expressions-utilisées-ici-sont-de and M. Charles, Cf. son dernier ouvrage sur cet aspect : Introduction à l'étude des textes, 1995.

«. Oeil, ». , and ». , entre guillemets, que des concepts puisés à la lecture du texte mais qui ne relèvent pas de sa lettre (« plaisir », « mirage ») Quand les marques linguistiques de la distance au texte sont, par souci stylistique assez compréhensible , négligées, comme c'est le cas dans le deuxième phrase, le métatexte intègre l'illusion référentielle dont est porteur le texte fictif, puisque la réalité feinte par le texte peut être réitérée dans le métatexte. J'admets bien volontiers qu'il serait absurde de penser que Rouxel est victime de l'illusion référentielle ? mais à condition qu'on m'accorde qu'il est tout aussi douteux de supposer que telle ou telle manière de parler des textes chez les élèves est le signe que « la distance qui sépare le monde fictionnel de la réalité est abolie, cité sans guillemets, pp.84-197

S. L. Pourtant, on veut, voir ce qui caractérise la paraphrase selon cette même auteure (p. 93), on voit bien en effet à l'oeuvre « une saisie empathique du texte », une « reformulation respectueuse des mouvements de pensée de l'auteur et souvent voisine de sa syntaxe et de son lexique », des « emprunts » qui mettent en lumière un « tissage de deux écritures », puisque « le " texte citant " » « s'enrichit des idées et du " texte cité " , se les approprie et les donne à entendre comme des évidences à partager » ; on croit même reconnaître « un montage de citations, sorte de mise en scène du texte, de présentation de morceaux choisis dans le morceau choisi, Ce commentaire de Rouxel est évidemment légitime et je ne cherche en rien à le mettre en cause ; au contraire même : si j'ai dénoncé plus haut des formes de circonlocutions qui nuisaient à la lisibilité du commentaire au profit d'une attestation de distance, ce n'est pas maintenant pour mettre en cause une forme de discours qui ne s'embarrasse pas de ces interdits arbitraires