Sélection de méthodes optiques pour la détection de défauts sur les réflecteurs optiques solaires (OSR)
Résumé
La bonne santé et la durée de vie maximale d’un satellite placé dans des conditions spatiales sont
régies principalement par sa régulation thermique. La minimisation des gradients de température entre
les faces « nuit » et « jour » du satellite est un souci permanent pour les acteurs du domaine spatial.
Parmi les solutions existantes, le recours à des composants optiques appelés OSR (Optical Solar
Reflector) permet de garantir un satellite « froid ». Ces composants recouvrent donc les satellites à
raison de 625/m² et montrent des performances maximales pour un bon état de surface, sans défauts.
Au montage du satellite, au sol, une importante phase de tri est donc mise en place par le constructeur.
Le projet OSRAS (OSR Automatic Screening) a pour objectif d’automatiser le tri visuel actuel
voire de le rationnaliser en identifiant les défauts critiques. Les OSR étant des composants fragiles,
nous privilégierons les méthodes sans contact, et parmi celles-ci, nous ne choisirons pas les méthodes
exploitant une excitation énergétique de type différence de potentiel (électroluminescence[1]) ou
ultrasons [2]. Enfin, le prototype doit être capable de supporter des cadences élevées, donc nous ne
prendrons pas en compte les méthodes de déflectométrie[3], les techniques à base de scan laser[4] ou
la tomographie X[5]. Nous nous focaliserons donc sur les méthodes optiques faibes énergie, comme
dans la référence [6].
Dans cet article, nous présentons la pré-étude permettant la sélection d’une méthode optique de
détection incluant une caractérisation optique des OSR et une caractérisation dimensionnelle des
défauts principaux. Enfin, nous évaluons les performances des méthodes sélectionnées par un premier
prototypage.
Origine : Fichiers produits par l'(les) auteur(s)
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