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Communication Dans Un Congrès Année : 2002

Entre invocation et conjuration: Berlin et la "République de Berlin" dans le discours politique et médiatique

Résumé

Die Reden, die am 19. April 1999 anlässlich der Einweihung des neuen Reichstagsgebäudes in Berlin von den prominentesten institutionellen Vertretern der Bundesrepublik gehalten wurden, waren den Anlass zu einer Kanalisierung des Diskurses über die neue "Berliner Republik". Der damals demonstrierte Konsens beruht auf einer Opposition (dem Gegensatz zwischen der zeitlichen Exzentrizität einer noch dazu von der Gesellschaft abgekoppelten Hauptstadt Bonn und der historischen Zentralität einer Hauptstadt Berlin, die sich der sozialen Wirklichkeit stellt), auf einer Kontinuität (der institutionellen Kongruenz von Bonn und Berlin, da der Umzug auf keinen Fall eine andere Republik einleiten darf - was auch immer an tatsächlichen Wandlungen im Gange sein mag) und einem Paradoxon (der bedingten Souveränität eines Staates, der ungeachtet seiner neuen Lage dennoch seinen Verzicht auf territoriale Forderungen, seinen Willen zur europäischen Integration und seine Verlässlichkeit als politischer und militärischer Partner immer wieder beteuern muss). Im Grunde bilden diese Reden nur Variationen zur gleichen schwierigen Pflichtfigur: Es soll gezeigt werden, dass Deutschland sich nicht geändert hat, obwohl allein die Bezeichnung als "Berliner Republik" schon die offensichtliche Diskontinuität mit der "Bonner Republik" hervorhebt.
Les discours prononcés le 19 avril 1999 lors de l'inauguration du nouveau Reichstag à Berlin par les principaux représentants institutionnels de la République fédérale ont été l'occasion de canaliser le discours sur la nouvelle "République de Berlin". Le consensus affiché à cette occasion repose sur une opposition (l'antagonisme entre l'excentricité temporelle de Bonn, coupée qui plus est de la société, et la centralité historique de Berlin, en prise elle avec les réalités sociales), sur une continuité (la concordance institutionnelle entre Bonn et Berlin, le déménagement ne devant inaugurer en aucun cas une autre république - quelles que soient les transformations effectivement en cours) et un paradoxe (la souveraineté conditionnelle d'un Etat qui nonobstant sa nouvelle situation se doit de protester de sa renonciation à toute prétention territoriale, de sa volonté d'intégration européenne et de sa fiabilité politique et militaire). Variations sur une figure imposée, tous ces discours consistent au fond en un seul et même exercice difficile: montrer que l'Allemagne n'a pas changé - alors même que le fait de l'étiqueter ainsi ne peut que souligner la discontinuité manifeste entre la "République de Berlin" et la "République de Bonn".
Fichier non déposé

Dates et versions

hal-01340953 , version 1 (02-07-2016)

Identifiants

  • HAL Id : hal-01340953 , version 1

Citer

Marcel Tambarin. Entre invocation et conjuration: Berlin et la "République de Berlin" dans le discours politique et médiatique. Effets et jeux de pouvoir dans le discours politique et médiatique, Dec 2000, Asnières, France. p. 71-84. ⟨hal-01340953⟩

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