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Article Dans Une Revue Les cahiers de praxématique Année : 2015

On the Persistent use of Pluperfect in Spanish

Sobre el uso persistente del pluscuamperfecto en español

Quand le plus-que-parfait persiste et signe

Résumé

Starting from the classification of aspects set by Comrie (1976 : 58 ff), some authors describe the “persistent” use of the pluperfect (past perfect) tense as an aspectual variant that focuses on a post-event interval, including the last point that the pluperfect takes as reference. However, examination of the different discursive manifestations of this verbal form indicates that we should question the ability of this tense to refer directly to moments situated in a deictic axis. In the particular case of “persistent” uses, we show that this use does not come from the will to conceptualize some chronology but from the opportunity the periphrase offers to distance the content of the information in an evaluative perspective. To show this, we adopt the theoretical principles of “Linguistics of the signifier” which postulates the unity of the linguistic sign – i.e. a signifier corresponds to a single signified, and vice versa – and gives priority to the semiological structure of the signifier. Through an examination of the networks in which the periphrasis elements are inserted, we bring to light what the unity of this periphrasis is in language and the way in which it interacts with different elements of the co-text sentence to give rise to this discursive manifestation.
A partir de la clasificación de los aspectos establecida por Comrie (1976 : 58 y ss), algunos autores describen el uso “persistente” del pluscuamperfecto como una variante aspectual que permite focalizar un intervalo posterior al evento, que incluye a la vez el punto del pasado que el pluscuamperfecto tomaría como referencia. Sin embargo, el examen de las diferentes manifestaciones discursivas de esta forma verbal indica que la capacidad del pluscuamperfecto para remitir directamente a momentos ubicados en un eje deíctico necesita ser cuestionada. En el caso particular de los usos considerados “persistentes”, mostramos que este empleo no proviene tanto de la voluntad de conceptualizar cierta cronología, como de la posibilidad que ofrece la perífrasis de distanciarse del contenido de la información en una perspeciva evaluativa. Para mostrarlo, nos apoyamos en los principios teóricos de la “lingüística del significante”, que postula la unicidad del signo lingüístico - a un significante corresponde un significado único, y viceversa - y que da primacía a la lectura de la estructura semiológica del significante. A través de un examen de las redes en las cuales se insertan los elementos que componen la perífrasis, mostramos lo que hace la unidad en lengua de este giro y la forma en la cual interactúa con los diferentes elementos del cotexto oracional para dar lugar a esta manifestación discursiva.
À partir de la classification des aspects établie par Comrie (1976 : 58 sqq), certains auteurs décrivent l’emploi « persistant » du plus-que-parfait comme une variante aspectuelle permettant de focaliser un intervalle postérieur à l’événement tout en incluant le point de référence passé auquel il serait rattaché. Or l’examen des différentes manifestations discursives de cette forme verbale indique que cette capacité à dénoter directement sur un axe déictique doit être interrogée. Dans le cas précis des emplois dits « persistants », nous montrons ainsi que cet effet de sens ne résulte pas tant de la volonté de rendre compte d’une certaine chronologie que de la possibilité de mettre à distance le contenu d’une information dans une perspective évaluative. Pour le montrer, nous nous appuyons sur les principes théoriques de la « linguistique du signifiant », laquelle postule l’unicité du signe linguistique – à un signifiant correspond un seul signifié, et inversement –, et accorde la primauté à la lecture de la structure sémiologique du signifiant. Par un examen des réseaux signifiants dans lesquels s’insèrent les éléments de la périphrase, nous mettons au jour ce qui fait l’unité en langue de cette forme verbale et la façon dont elle interagit avec les différents éléments du co-texte phrastique pour donner lieu à cette exploitation discursive.
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Dates et versions

hal-01330688 , version 1 (12-08-2021)

Identifiants

Citer

Élodie Blestel. Quand le plus-que-parfait persiste et signe. Les cahiers de praxématique, 2015, Le signifiant espagnol : de l'unicité à l'iconicité, 64, http://praxematique.revues.org/3967. ⟨10.4000/praxematique.3967⟩. ⟨hal-01330688⟩

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