Désécrire la vie
Résumé
Ce que j’aime dans le dernier livre d’Annie Ernaux, c’est la distance qu’elle s’impose pour raconter sa vie, c’est le mouvement vers l’anonymat qu’elle imprime à son commentaire d’un lot de photos de famille, c’est la fusion de l’intime dans le temps commun, la génération, l’époque, la culture de masse. Ce que j’aime moins, ce sont les résurgences de la France profonde, provinciale et petite-bourgeoise, le parallèle entre Auschwitz et Hiroshima, ou entre Auschwitz et le 11 septembre, le vote pour Poujade ou Arlette Laguiller.
Domaines
Littératures
Origine : Fichiers produits par l'(les) auteur(s)